Frustré 48h plus tôt, Farley Barber a pris sa revanche sur la dernière étape du Tour des Deux-Sèvres

Crédit photo Mathis Renoux
Farley Barber a enfin levé les bras pour la première fois de la saison, lundi dernier, lors de la dernière étape du Tour des Deux-Sèvres. Deux jours auparavant, le pensionnaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com avait échoué de justesse, toujours à l’issue d’un sprint, pour quelques centimètres face à Matthew Fox (VC Rouen 76). “Sur la deuxième étape, j’ai cru avoir gagné. J’arrivais lancé et j’étais devant juste après la ligne. C’était très serré. Je suis vraiment content d’avoir pris ma revanche“, se réjouit auprès de DirectVelo le Britannique.
Le coureur de 23 ans a pu compter sur Edgard Berthelemy dans le circuit final. “À quatre bornes de la ligne d’arrivée, il y avait une petite côte raide. J’ai essayé d’économiser mes forces. Mais heureusement, j’avais un coéquipier très fort en la personne d’Edgard. J’étais à l’arrière et il m’a ramené à l’avant du peloton dans le dernier kilomètre. Sans lui, je n’aurais pas pu gagner“. Un autre sprinteur figurait aussi dans le groupe bourguignon au Tour des Deux-Sèvres, à savoir Marius Macé. “Pendant l’étape, Guillaume (Souyris, le directeur sportif, NDLR), m’a dit d’emmener Marius au sprint. Mais à la fin, on s’est perdus de vue. Alors j’ai sprinté pour moi-même puisque j’étais bien placé“.
« J’AI SOUVENT AIDÉ L’ÉQUIPE »
Il était positionné dans la roue d’un compatriote, James Hartley (Team Bricquebec Cotentin). “Il a démarré un peu trop tôt. J’ai lancé sur la droite, contre les barrières. Je pense qu’il a pris mon sillage, ce qui a créé un écart avec les autres concurrents. C’était parfait“. Et sa bête noire, l’Australien Matthew Fox, actuel 1er du Challenge DirectVelo Amateurs, n’était pas présent dans l’emballage final. “Il a roulé durant la journée pour son leader Léandre Huck. Quand j’ai vu ça, ça m’a donné encore plus de confiance“. À raison puisqu'il s'est imposé.
Malgré sa 2e place à la Classique du Châtillonnais, Farley Barber a eu du mal au cours de cet exercice 2025. “C’était compliqué. En janvier, j’ai eu des soucis aux amygdales, j’ai dû arrêter le vélo pendant deux semaines. Après j’ai essayé de rattraper mon retard. Avec ma forme, j’ai souvent aidé l’équipe. Je n’ai pas souvent eu ma chance, j’ai beaucoup emmené Alfie (George) et Marius lors des sprints. Mais ça me fait plaisir car ce sont de très bons amis. C’est bien d’avoir désormais quelques opportunités“.
« PERFORMER AU KREIZ BREIZH »
Originaire de Stoke-on-Trent près de Manchester, il a commencé le vélo à l’âge de 12 ans. “Au début, j’étais très mauvais, mais j’adorais ce sport. J’ai progressé petit à petit. Mon père courait quelques épreuves locales, mais c’était un très bon gymnaste par le passé. Il a notamment participé aux Jeux du Commonwealth“. Désormais, Farley Barber réside à Dijon, en colocation avec ses acolytes Alfie George et Antoine Berger. Mais actuellement, il s’entraîne du côté d’Aix-les-Bains, en compagnie notamment de son coéquipier Sacha Bergaud qui habite à Annecy.
Afin d’arriver prêt au niveau UCI avec le Grand Prix de Pérenchies (1.2) et surtout le Kreiz Breizh Elites (2.2). “Pérenchies est un peu une loterie. L’an passé, l’équipe a eu beaucoup de soucis mécaniques sur les pavés. Mais si on les passe sans encombre, on a beaucoup de cartes à jouer. Ensuite, j’aimerais bien performer au KBE. Plus tard, je pense au Tour de Moselle et à Paris-Chalette-Vierzon qui sont des courses qui me correspondent bien. Mon programme sera quasi-similaire à celui d’Alfie“.
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