Equipe de France : Du sang frais en Maurienne

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Il y a une semaine, l'Équipe de France Espoirs a quitté Bessans (Savoie) avec le sentiment du devoir accompli. Pendant six jours, en Haute-Maurienne, Pierre-Yves Chatelon a réuni un groupe de dix coureurs pour un stage qui avait deux objectifs. "Ce rassemblement était important pour la cohésion de groupe et pour la préparation physique sans vélo", indique à DirectVelo le sélectionneur national des Espoirs.

UN GROUPE INÉDIT

Parmi les dix stagiaires, seul Jérémy Bellicaud était présent au même endroit en janvier 2018. "J’ai voulu renouveler un maximum le groupe, indique Pierre-Yves Chatelon. Des coureurs comme Nicolas Malle et Sofiane Merignat, qui étaient déjà venus deux fois à ce stage hivernal, auraient pu être là, même s'ils ont été en retrait l’an dernier, pour travailler sur la durée mais je voulais voir de nouvelles têtes et avoir du sang frais". C’est également pour cette raison qu’il s’est passé d’Alexys Brunel et Simon Guglielmi, les néo-pros de la Groupama-FDJ Continental.

Outre Jérémy Bellicaud, seuls Clément Champoussin, Maxime Jarnet et Nicolas Prodhomme avaient déjà goûté à l'Équipe de France Espoirs. Pour Alan Boileau, Aurélien Doléatto, Matis Louvel, Dylan Maldonado, Théo Nonnez et Alexis Renard, il s’agissait donc d'une première convocation. "Avec dix coureurs, nous avions un groupe réduit. Je suis très satisfait de la cohésion. Ça s’est d’ailleurs ressenti sur les skis. Nous avons pu skier de manière groupée alors qu’il y a d'habitude toujours des coureurs qui sortent du lot, autant par l’avant que par l’arrière. Les débutants se sont vite mis au diapason des autres”.

DES JOURNÉES BIEN REMPLIES

Pendant leur séjour à la Bessannaise, les tricolores n’ont pas chômé. Encadré par Jean-Yves Gallerand, accompagnateur en montagne et moniteur de ski, ils ont enchaîné diverses activités : ski de fond, biathlon, randonnée en raquettes ou encore ski de piste. "A ce moment-là de la saison, les entraîneurs peuvent parfois rechigner à laisser leurs coureurs rester une semaine sans toucher au vélo. Mais nous avons fait plusieurs fois du bi-quotidien pendant le stage. Le volume d’entraînement a été intéressant. En montagne, on travaille toujours. L’objectif est rempli de ce côté-là", assure Pierre-Yves Chatelon.

Le sélectionneur a profité de ce regroupement pour rencontrer individuellement chaque coureur. "Ça me permet de faire connaissance avec ceux que je ne connais pas beaucoup, et ça m’a permis de planifier des objectifs par rapport à la saison, en tenant compte des ambitions du coureur et de son équipe".

Prochain rendez-vous pour l'Équipe de France : un stage en Espagne en février puis le Tour du Rwanda (2.1), du 24 février au 3 mars. Toujours dans les montagnes, mais avec les vélos et des températures positives cette fois-ci.

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