Benoît Daeninck : « Encore le temps d’en gagner dix »

Crédit photo David Allais - Tour de Normandie

Crédit photo David Allais - Tour de Normandie

Benoît Daeninck n’est pas gâté cette année. Déjà ‘‘énormément embêté’’ par sa fracture du coude en septembre dernier, le pensionnaire du CC Nogent-sur-Oise s’est cassé la clavicule lors du Tour de Normandie, alors qu’il retrouvait tout juste une bonne condition physique. Revenu à la compétition au mois de mai, il a depuis enchainé des petites maladies qui ont dû le contraindre à revoir tout son programme de courses. ‘‘J’aurais dû enchainer cette semaine, mais je suis une nouvelle fois malade’’, souffle le principal intéressé auprès de DirectVelo.

« J’ESPERAIS TERMINER N°1 FRANÇAIS »  

Une situation d’autant plus frustrante que le coureur de 34 ans effectue sa dernière saison dans le peloton. ‘‘Ma décision est prise depuis longtemps et je ne reviendrai pas dessus. Bien sûr, j’aurais préféré terminer sur une saison riche et pleine. Idéalement, j’espérais même terminer n°1 français amateur à la fin de la saison, mais ce ne sera pas le cas’’, regrette-t-il. ‘‘J’avais prévu un calendrier de courses fait de belles Classe 2 et de Coupe de France mais malheureusement, ce programme n’a plus rien à voir avec ce qu’il devait être initialement à cause de tous mes pépins’’.

Hors de question pour autant de baisser les bras pour celui qui ne totalise pas moins de 42 victoires sur les quatre dernières saisons. ‘‘Il me reste encore quatre mois de compétition. Cette fois, j’espère que je ne serai plus embêté par des maladies ou des chutes. Je vais pouvoir compter sur une fraicheur que les autres n’auront pas. Je me sens de mieux en mieux au fil des semaines. Clairement, j’ai encore le temps de gagner dix courses cette saison’’.  

« IL FAUT ÊTRE PATIENT »  

Fidèle à lui-même ; sûr de ses forces et déterminé, Benoît Daeninck ne compte pas arrêter sa carrière sur une saison sans saveur. ‘‘Je sais que ça va aller en cette deuxième moitié de saison. Jusqu’à présent c’était difficile, mais il faut être patient’’. S’il reste confiant pour l’été, celui qui vient de participer au Paris-Arras Tour puis au Tour de la Manche ne se fait en revanche pas beaucoup d’illusions quant au prochain Championnat de France, à Vesoul, fin juin. ‘‘Ça parait compliqué d’y espérer quelque chose. Je n’ai jamais réussi à y gagner en étant au top de ma forme. Alors là, en étant encore moyen… Franchement, je ne suis même pas certain d’y aller’’.

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