Valromey : L'inarrêtable Noah Lindholm Moller Andersen

Crédit photo Nicolas Gachet / DirectVelo

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Noah Lindholm Moller Andersen ne s’arrête plus de gagner. Depuis le 19 juin dernier, il a remporté une étape du Trofeo Saarland (Coupe des Nations) où il a fini 2e du général, le Championnat du Danemark, le Grand Prix du Général Patton, le GP du Luxembourg et la première étape de l’Ain Bugey Valromey Tour, disputée ce jeudi entre Torcieu (Ain) et Morestel (Isère). “C’est vraiment une saison incroyable. Terminer cette première journée du Valromey avec une victoire d’étape et en prenant du temps sur certains coureurs au général, c’est vraiment bien. Ce n’était pas prévu sur cette étape”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo.

Le Team Grenke Auto Eder savait qu’une échappée pouvait piéger le peloton sur ce premier acte. “On pouvait s’attendre à différents scénarios. On aurait pu avoir un groupe plus important à l’arrivée ou même un sprint massif mais on ne pensait pas à une échappée avec deux gars de l’équipe”. Le bon coup s’est formé à 25 kilomètres de l’arrivée, dans la descente d’Ordonnaz. Ils sont d’abord quatre hommes, à savoir Soen Le Pann, Théophile Vassal (Decathlon AG2R La Mondiale U19 Team), Seff Van Kerchove (Performance Cycling Team -Crabbé-Dstny) et Karl Herzog (Team Grenke Auto Eder). Puis cinq, avec Noah Lindholm Moller Andersen qui a profité du dernier Grand Prix de la Montagne pour faire rapidement la jonction.

VENU POUR GAGNER LE GÉNÉRAL

Après la flamme rouge, Karl Herzog s’est sacrifié pour son coéquipier danois, et le sprint en faux-plat montant n’a été qu’une formalité pour un coureur en pleine bourre. Voilà Noah Lindholm Moller Andersen premier maillot jaune d’une épreuve qu’il compte bien remporter. “C’est le plus gros objectif de la saison. L’idée, c’est de gagner le général”, confie le neveu de Rolf Sorensen, ancien vainqueur du Tour des Flandres, de Liège-Bastogne-Liège, de Paris-Tours ou encore de deux étapes du Tour de France.

Il n’est pas encore certain de son profil. “Je crois que j’aime bien grimper, peu importe si ce sont des montées courtes ou longues, j’aime aussi les arrivées pour les puncheurs”. Noah Lindholm Moller Andersen, qui réside au nord de Copenhague, n’a pas eu l’occasion de préparer l’épreuve en montant des cols. “J’en fais sur les courses mais pas à l’entraînement. J’ai disputé la Classique des Alpes, et ça s’est bien passé”, se rassure le coureur classé 6e à La Bridoire en juin dernier et qui se verrait bien succéder à son compatriote Albert Philipsen.

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Portrait de Noah Lindholm MØLLER ANDERSEN