Toon Clynhens veut s'affirmer comme grimpeur

Crédit photo WWW.ZAVODMIRUU23.CZ

Crédit photo WWW.ZAVODMIRUU23.CZ

Avec une troisième place finale à la Course de la Paix, Toon Clynhens a inscrit une belle ligne sur son CV (voir classements). "C'est un moment important de ma jeune carrière", réalise-t-il auprès de DirectVelo. Le coureur d'EFC-L&R-Vulsteke débutait, avec la sélection nationale, sa saison sur les deux manches de Coupe des Nations, l'Orlen Nations en Pologne le week-end précédent et à la Course de la Paix en République Tchèque, en fin de semaine dernière. "Je n'avais déjà pas beaucoup couru en 2020, indique l'Espoir 2. C'était totalement l'inconnu. Le staff avait confiance en moi avant la Course de la Paix car mes prestations à l'entraînement étaient très encourageantes. Je suis content d'avoir confirmé en course".

Pourtant, l'épreuve tchèque avait mal débuté avec 32 secondes concédées sur Soren Waerenskjold (Norvège) lors du prologue de 3,4 kilomètres. "Je m'y attendais un peu. Ce n'est pas trop mon truc. Et je pense que je me suis un peu planté dans mon échauffement car mes jambes n'étaient pas bonnes en tout début de prologue". Lors de la première étape, il a terminé dans le peloton principal au chaud, se préparant à livrer bataille pour l'étape-reine du lendemain, avec l'arrivée traditionnelle au sommet, à Dlouhé Stráně, où les Belges Bjorg Lambrecht (2017) et Ilan Van Wilder (2019) se sont imposés par le passé. Et l'ancien cyclo-crossman a fait honneur à la réputation belge sur cette ascension en terminant 2e de l'étape. "Les Norvégiens ont fait le tempo toute la journée. En début de journée, je n'avais pas trop la patte. Ensuite, ça allait mieux. J'ai bien passé la première ascension de Dlouhé Stráně. Je savais qu'ils auraient dû mal à me lâcher dans l'ascension finale. Toutefois, quand Filippo Zana a démarré, je n'ai rien su faire. J'ai tenté d'aller dans sa roue, mais son démarrage était trop explosif. Ce qui ne me convient pas car j'aime surtout rouler à un gros tempo. J'ai finalement fait le reste de la montée avec le Slovène Kristian Hocevar. J'ai pu le déborder au sprint pour finir 2e".

TRAVAILLER SUR L'EXPLOSIVITÉ

Le lendemain, pour la dernière étape, même si le profil était moins vallonné, la journée n'a pas été facile pour autant. "Durant la première heure, les Norvégiens ont vissé et on était à 50 de moyenne. Dans les bosses, ils ont fait péter le peloton en deux et il ne restait pas grand monde au final. Dans les deux dernières ascensions, l'équipe m'a bien protégé. J'ai pu suivre mes concurrents au général. La fin de l'étape s'est jouée au sprint et on a joué la carte de Dries De Pooter qui a fait 4e. Toutefois, j'avais encore des forces en réserve au cas où des gars du général démarraient. Ça montre que j'ai bien enchaîné les jours sans trop de fatigue".

Toon Clynhens espère maintenant s'inscrire dans la lignée des grimpeurs belges qui ont récemment éclos. ''C'est en tout cas mon objectif. Je veux me spécialiser dans ce domaine, même si je dois quand même travailler sur mon explosivité". Il aura l'occasion de confirmer sa Course de la Paix au Tour du Piémont Pyrénéen (2-4 juillet) et au Tour du Val d'Aoste (16-18 juillet). 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Toon CLYNHENS