Dunkerque : Tonton Pascal Ackermann retrouve enfin le sourire
Crédit photo LNC / Marie Vaning
Il avait gagné 40 fois chez les pros jusque-là mais aura dû attendre près de deux ans pour décrocher un 41e bouquet. Ce mardi, Pascal Ackermann a mis fin à près de deux ans de disette en remportant la toute nouvelle Classique Dunkerque (1.Pro), au sprint massif (voir classement). Une énorme satisfaction pour un coureur qui a cumulé les déboires depuis le début de saison et se réconcilie ainsi avec les routes françaises, après avoir lourdement chuté lors de l’emballage final de la dernière étape du Tour de la Provence, en février dernier. “J’ai enchaîné les pépins physiques ces deux dernières années mais cette fois, c’était pour moi. L’équipe a fait un travail fantastique. Quand j’ai vu la liste des partants hier, je me suis dit que j’avais la possibilité de gagner ici. C’était déjà une motivation importante mais quand, en plus, j’ai vu le boulot effectué par tous mes coéquipiers pendant la course, je me suis dit qu’il fallait vraiment finir le travail”, déclarait l’Allemand en zone mixte, quelques minutes après l’arrivée. “Je me sentais bien, j’ai même réussi à bien passer les bosses alors l’équipe m’a fait pleinement confiance. Après de nombreuses galères, je suis heureux que le travail paye enfin”.
Son bonheur est d’autant plus grand qu’il vient de devenir tonton, et plutôt deux fois qu’une, tant qu’à faire. “Mon frère vient tout juste de devenir le Papa de deux jumeaux, encore félicitation à lui et à sa femme. C’était une motivation supplémentaire pour gagner aujourd’hui”. Sa semaine dans les Hauts-de-France ne fait que commencer et l’enjeu est doublement important pour lui et son équipe Israel-Premier Tech dans le nord de l’Hexagone. “On est ici pour tester le train en vue du Tour, où l’objectif sera de gagner une étape. On va peaufiner la sélection. C’est une semaine super importante pour nous. On va essayer de gagner au moins une fois de plus”. Et donc d’en savoir davantage en vue du mois de juillet.
PARTIE REMISE POUR ARNAUD DÉMARE
Du côté des Français, Arnaud Démare - de retour à la compétition dimanche dernier au Tro Bro Leon - est le premier d’entre eux sur la ligne ce mardi. Le sprinteur d’Arkéa-B&B Hôtels a ferraillé plus d’une fois avec Pascal Ackermann durant sa carrière, notamment aux 4 Jours de Dunkerque, justement, mais aussi sur le Tour d’Italie 2019 ou encore lors du Championnat d’Europe de Plouay, où ils avaient tous deux terminé sur le podium derrière Giacomo Nizzolo, c’était en 2020. Le Picard se contente cette fois-ci d’une place au pied du podium. Un résultat forcément frustrant, d’autant que Florian Sénéchal semblait avoir réalisé un très bon travail dans les tous derniers hectomètres.
“Ce final était vraiment très sinueux et technique en ville. On était bien placés à l’avant avec Flo grâce à la bonne reconnaissance de la semaine dernière. Il n’a pas manqué grand-chose. J’étais un peu enfermé, je n’ai pas eu trop d’ouvertures pour pouvoir m’exprimer…”, regrette Arnaud Démare. L’athlète de 33 ans va tenter de vite passer à autre chose car les opportunités de gagner devraient encore être multiples jusqu’à dimanche prochain. Alors autant voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. “Flo marche bien, l’équipe a fait du super boulot. C’est bien pour les six jours à venir”.
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