VCU Schwenheim : « On ne se met pas la pression pour la Coupe de France »
Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo
Le week-end dernier, le VCU Schwenheim courait à domicile à l’occasion du Souvenir Patrick-Metz pour la 3e manche de la Coupe de France de N2. John Gadret, ancien coureur professionnel et directeur sportif de l’équipe revient sur la performance de ses coureurs au micro de DirectVelo, en abordant également les ambitions de son collectif pour le Chrono 47 de ce vendredi qu'ils abordent à la 5e place de la Coupe de France N2 (voir le classement).
DirectVelo : Quel bilan fais-tu du Souvenir Patrick-Metz ?
John Gadret : Le bilan est positif. On a ramené des points, sachant qu'il y a des équipes qui n'ont pas réussi à en prendre autant. Le dimanche, 60 coureurs sont arrivés au sprint et j'avais 6 coureurs dans ce groupe. Ils ont bien travaillé dans le final pour Anaël (Finckbohner). Timothé (Gabriel) s'est sacrifié également. On a placé 2 mecs dans les 11 premiers et au classement général, on a mis 3 gars dans le Top 20, donc c’est satisfaisant. Il y a peut-être une pointe de déception concernant le contre-la-montre. On avait des coureurs très forts. Ils se sont un peu trop mis la pression à mon goût, mais on ne va pas dire qu'ils sont passés à côté. J’ai 3 coureurs qui arrivent dans les 25 premiers. Le chrono était difficile, mais je pensais qu'ils feraient un peu mieux. Ça reste un bon bilan malgré tout.
Vous êtes actuellement 5e de la Coupe de France de N2. Qu'est-ce que ça t’inspire ?
La Coupe de France est importante pour nous, mais on ne court pas uniquement pour ça, sinon, on ne ferait pas beaucoup de courses. Pour le moment, notre classement est satisfaisant. On n'est pas très loin de la troisième place. Le podium reste envisageable. Si on ne termine pas dans les trois premiers, ce n'est pas catastrophique. Le tout, c'est d'être bien placé en haut de tableau, comme on l'est actuellement. Si on recule, on recule. On ne se met pas la pression pour la Coupe de France. Il y a d'autres belles épreuves à côté où on prend beaucoup de plaisir.
« JE SAIS QU’ILS VONT DONNER LE MEILLEUR D’EUX-MÊMES »
Dans quel état d'esprit es-tu avant le Chrono 47 de ce vendredi ?
Je pense que la plupart de mes coureurs se sont rassurés ce week-end. On part avec un bon effectif. Maintenant, un chrono par équipe, ça reste une course particulière. Il y a plein de facteurs à prendre en compte. Il faut éviter d'avoir des problèmes mécaniques et de ne pas chuter. Ils sont six donc on peut vite partir à la faute. Je sais qu'ils vont donner le meilleur d'eux-mêmes pour ne pas avoir de regrets à l’arrivée.
Comment l'avez-vous préparé ?
On va essayer de reconnaître le parcours jeudi. On ne l'a pas préparé autant que certaines équipes ont pu le faire. J'ai des coureurs qui travaillent et qui sont à l'école. Je ne peux pas me permettre de faire des stages pour un contre-la-montre par équipe. Les six gars qui seront là se connaissent très bien et je serai aussi présent pour les accompagner. Ce chrono est compliqué principalement à cause des bosses qu’il y a sur le parcours, mais au niveau de la technicité, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup à repérer.
« ON VEUT BIEN FIGURER SUR TOUTES LES COURSES »
Qu’elles vont être les prochaines échéances importantes pour vous ?
Après le Chrono 47, on sera sur le Tour de la Manche à partir du 22 mai. On enchaînera avec la Flèche du Sud quatre jours après. Ensuite, on aura le Championnat du Grand Est avec le contre-la-montre et la course en ligne. On sera également sur Paris-Troyes le 9 juin et après, l'équipe disputera le Grand Prix du Val Villé à Steige, une belle course que l’on a déjà disputée l'année dernière. Enfin, si on est toujours dans les 8 premiers au classement de la Coupe de France, on participera aux Championnats de France amateurs. Pour l'instant, on est 5e. On saura dimanche soir si on pourra y aller ou non.
Quel est l'objectif de l'équipe pour cette saison ?
L'objectif c'est de gagner des courses. C'est le petit regret que j'ai pour le moment. On est placé mais jamais gagnant. J'aimerais bien que l’on puisse lever les bras. On veut bien figurer sur toutes les courses auxquelles on participe en étant acteur. Par exemple, aller dans les échappées et ramener des maillots distinctifs. Même si on ne gagne pas, il faut se montrer et se faire plaisir.