Bryan Coquard : « Je n’ai aucun regret »

Crédit photo Patrice FOUQUES

Crédit photo Patrice FOUQUES

Depuis ses débuts chez les pros en 2013, Bryan Coquard a pris l’habitude de très souvent bien débuter ses saisons. Et 2024 ne dérogera pas à la règle. Ce samedi, le sprinteur de la formation Cofidis a pris la 2e place du Grand Prix de Valence (1.1), en Espagne, seulement devancé par Dylan Groenewegen (voir classement). DirectVelo était présent sur l’épreuve pour recueillir la première réaction de l’athlète de 31 ans au pied du podium protocolaire. Entretien.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce premier podium de la saison ?
Bryan Coquard : Le sentiment du travail accompli. On savait qu’en cas d’arrivée massive avec (Dylan) Groenewegen, il serait très fort et compliqué à battre. Voilà, c’est ce qu’il s’est passé (rire). Je n’ai aucun regret au sprint.

Comment as-tu vécu cette journée de reprise ?
C’était une belle journée. J’étais bien à l’avant dans le Col de Rates (après 20 km de course). J’ai hésité à faire le jump sur le haut pour rentrer sur la quinzaine de coureurs devant mais finalement, c’était très bien comme ça. Il y a longtemps eu cette échappée à l’avant, on y avait placé (Stefano) Oldani. J’ai cru, à un moment, qu’on ne les rattraperait pas. Félicitations aux coureurs de Jayco, ils ont été sacrément solides aujourd’hui (samedi) parce qu’il y avait un peu le feu avec 17 mecs devant.

Vous n’aviez qu’un élément sur 17 à l’avant…
Ce n’était pas parfait mais c’était déjà bien. C’est un coursier, il va vite, il arrive d’un stage en altitude. Il était prêt et fort. On lui faisait clairement confiance. Puis on s’est mis à rouler car il nous a dit qu’il n’était pas bien… Mais on a arrêté de rouler car finalement, ils n’étaient plus que trois devant en fin de course et il y était encore (rire). C’est une bonne journée pour l’équipe.

« JE N’AVAIS PAS ASSEZ DE VITESSE »

Raconte-nous ce final !
Le dernier kilomètre était super houleux. J’avais confiance en Alexis (Renard), j’ai essayé de le suivre au maximum puis je l’ai perdu dans la dernière courbe. Mais je me suis retrouvé dans la roue de (Dylan) Groenewegen, c’était donc parfait. Puis j’ai attendu qu’il lance. J’ai suivi sa roue et j’ai essayé de le sauter sur la ligne mais je n’avais pas assez de vitesse.

Était-il important pour toi de retrouver la compétition dès maintenant ?
C’était une solution. C’est la course aux points, et l’occasion de partir dans une bonne dynamique. Clairement, je préférais courir dans le cadre du stage. On a fait deux jours cools avant d’enchaîner ces deux courses. Ensuite, j’irai au Saudi Tour, la Muscat Classic et le Tour d’Oman. Je resterai au soleil (sourire).

Es-tu satisfait de ta préparation hivernale ?
Plutôt, oui. J’ai l’habitude d’être bien en début de saison. On a encore retardé la préparation car à chaque fois, ça revient super vite. L’idée est d’être un cran au-dessus seulement au mois de mars, pour Paris-Nice et le Tour de Catalogne, alors on a essayé d’y aller encore plus molo. J’ai bien roulé mais on aurait pu faire beaucoup plus au niveau des intensités. L’objectif, c’est le mois de mars. 

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