Il n’y aura donc pas eu de doublé pour Lenny Martinez. Lauréat au Mont Faron, sur les hauteurs de Toulon, lors de la première édition de la Classic Var l’an passé, le grimpeur de poche n’est pas parvenu à dompter les pentes raides - mais trop courtes pour ses qualités premières - du Mur de Fayence, où était jugée l’arrivée de cette version 2025. “C’était une arrivée très punchy, plus compliquée pour moi que celle du Faron”, concède-t-il derrière la ligne d’arrivée auprès de DirectVelo, tout de même satisfait d’avoir décroché un Top 10 (voir classement). “Honnêtement, je pense vraiment qu’il me faut encore un peu de temps pour retrouver mes meilleures jambes, même si ce n’était pas si mal cet après-midi”.

Lors de ce scénario de course de côte, qui n’aura surpris personne, le placement aura été un élément essentiel dans les tous derniers kilomètres de course. “Tout le monde sait qu’il faut être le mieux placé possible en bas dans cette situation-là, chacun espère positionner son leader dans les cinq premiers, sauf qu’on est une centaine à se dire ça, alors c’est compliqué… Ce n’était pas si mal malgré tout, on n’était pas trop loin au pied et ensuite, la montée s’est passée rapidement”. Et dans les terribles pentes de Fayence, “c’était vraiment à la patte, il n’y avait pas trop de notion tactique”, analyse le néo-sociétaire de la formation Bahrain Victorious, “co-leader avec Santi (Buitrago) ce week-end”, son compère colombien ayant pris la 5e place ce vendredi. 

Contrairement à l’an passé, Lenny Martinez va également s’aligner sur le Tour des Alpes-Maritimes samedi et dimanche. Avec la conviction que cette fois, c’est la seconde épreuve du week-end qui lui convient le mieux. “La journée de demain (samedi) pourrait bien me convenir. Pourquoi pas essayer de faire un beau truc. Ce sera un effort complètement différent de celui de cet après-midi. Ce sera plus typé grimpeur, un effort plus long alors qu’ici à Fayence, ça n’a même pas duré cinq minutes. Ça me conviendra mieux”. Alors qui sait.