Valentin Paret-Peintre : « On ne s’y fait pas »

Crédit photo Xavier Pereyron / DirectVelo
Depuis son succès au Mont Ventoux, Valentin Paret-Peintre est passé dans un autre monde. Le grimpeur haut-savoyard est devenu l’un des chouchous du public présent sur les routes du Tour de France. Il reçoit presque autant de félicitations que de remerciements de la part des spectateurs. Ce samedi, au départ de la 20e étape à Nantua, ils étaient nombreux à vouloir faire une photo avec le coureur de la Soudal Quick-Step, qui a pris le temps pour ceux qui se trouvaient aussi bien au pied du bus de sa formation que de l’autre côté des barrières. Et ce sans exprimer le moindre agacement. “Vous êtes sûrs qu’on rentre tous dans le cadre ?”, s’est-il même inquiété auprès de quatre quadragénaires au moment où l’un d’eux allait appuyer sur le téléphone pour faire un selfie collectif.
“On ne s'y fait pas. Tous les matins quand on va au départ à la signature, dès que je sors du bus, il y a des gens qui me sautent dessus. Quand j'arrive à l'hôtel le soir, il y a des gens qui attendent. C'est incroyable. Je ne l'aurais pas imaginé”, confie-t-il à DirectVelo. Il se rend compte de plus en plus au fil des jours des retombées et de l’impact de son succès d’étape, lui qui est pour l'heure le seul vainqueur français d’une étape de ce Tour de France 2025. Il compte bien en profiter à fond. “Les gens sont quand même respectueux. Ça m'apporte plus de bien qu'autre chose”.
« JE PENSE QUE MON STATUT VA UN PEU ÉVOLUER DANS L'ÉQUIPE »
Depuis sa victoire mardi sur les pentes du Géant de Provence, il reconnaît avoir eu du mal à dormir. “Je sens que je récupère moins bien. Heureusement que ce n'était que la dernière semaine”, sourit-il. Valentin Paret-Peintre a tout de même été vu à l’attaque vendredi sur l’étape de La Plagne, où il est rentré dans le Top 10. “Sur le plan sportif, cette victoire change beaucoup de choses. Elle me donne beaucoup de confiance. J'ai réussi à faire 9e à la pédale à La Plagne, parce que l'échappée ne m'a pas apporté grand-chose. Pour la confiance, je sais que je peux être là et aussi pour l'équipe. Je pense que mon statut va aussi un peu évoluer dans l'équipe”.
Il devrait être aligné sur le prochain Tour d’Espagne. “Ce n'est encore pas fixé à 100%, mais il y a de bonnes chances que je sois au départ. C'est compliqué de trouver un programme qui me convient sans passer par la Vuelta sur la seconde partie de saison”. Avec un objectif déjà tout trouvé. Il souhaite entrer dans le cercle des coureurs qui ont levé les bras sur les trois Grands Tours, et tout cela à 24 ans.
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