Nicolas Boudat : « Je commence à saturer »

Crédit photo Alexia Tintinger

Crédit photo Alexia Tintinger

Tout allait bien jusqu'à dimanche après-midi pour Nicolas Boudat. Après avoir lancé sa saison le 10 mars sur la Suisse Vendéenne, le coureur du Vendée U prend part à sa troisième course de l'année à l'occasion des Boucles Guégonnaises (Elite Nationale). "Je me suis retrouvé dans la première échappée. Je ne voulais pas prendre de risques car je me suis cassé le fémur pendant l'hiver", confie-t-il. Mais devant lui, un coureur tape le trottoir. Derrière, les coureurs s'entassent. Un concurrent tombe sur Nicolas Boudat. Verdict : fracture du poignet.

Un nouveau coup dur pour celui qui a connu une année compliquée en 2017 (lire ici). "Ma mononucléose m'a vraiment affaibli. Après ma coupure pendant le printemps, je n'ai finalement fait que quatre courses sur route et le Championnat de France sur piste, rapporte le coureur qui a donc eu une fracture de fatigue du col fémoral cet hiver. Franchement, je commence à saturer. Je ne sais pas trop ce je vais faire".

« C'EST PEUT-ÊTRE UNE ALERTE »

Une fracture du poignet entraîne généralement une période d’indisponibilité d'un mois. "Pendant une semaine, je ne vais rien faire. Je vais passer du temps avec ma famille et mes amis. Je recommencerai peut-être la semaine prochaine par du home-trainer", dit-il. Et ensuite ? Il aurait voulu participer cette année au Championnat d'Europe sur Piste. Aujourd'hui, il pense surtout à jouer la prudence. "Si je me casse autant de choses, c'est peut-être une alerte. Je vais discuter avec le médecin. Est-ce que je reprendrai assez rapidement ou alors faut-il me reposer et revenir en fin de saison ? En tout cas, c'est dommage car ça revenait bien".

Alors qu'il enchaîne les soucis de santé, le Girondin a-t-il pensé tout arrêter ? "Non, j'ai quand même eu la chance de rentrer au Vendée U. D'ailleurs, je tiens à les remercier pour leur confiance et pour le fait que mes dirigeants me soutiennent malgré mes contraintes scolaires et surtout lors de mes blessures !", termine l'Espoir 1ère année.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nicolas BOUDAT