Groupama-FDJ : « Rester conquérants »

Crédit photo Xavier Pereryon / DirectVelo

Crédit photo Xavier Pereryon / DirectVelo

Journée difficile pour la Groupama-FDJ. La WorldTeam française n’a placé qu’un pion au sein d’une échappée très conséquente, ce mardi, lors de la seizième étape du Tour de France et son arrivée au sommet du Mont Ventoux. Pas franchement réputé pour ses qualités de grimpeur, Clément Russo n’avait pas le moindre espoir de faire un gros résultat à l’arrivée. “C'est comme ça. C'est clair que ça aurait été bien avec nos grimpeurs, que ce soit Quentin (Pacher), Valentin (Madouas) ou même Guillaume (Martin). Ce sont les circonstances qui font que”, relatait Stéphane Goubert au micro de DirectVelo, après l’arrivée. “Ils ont toujours été dans des mouvements et finalement, c'est Clément qui s'est retrouvé devant”.

Dans les pentes du Géant de Provence, Guillaume Martin-Guyonnet a été rapidement distancé. Très loin des meilleurs à l’arrivée, le Normand conserve tout de même la 13e place du classement général. “Il n’est pas bien depuis quelques jours. Il a géré les Pyrénées comme il pouvait. Sa 13e place ne reflète pas vraiment le niveau qu'il a… Demain (mercredi), il va essayer d’être le plus tranquille possible afin de se préserver pour les deux étapes de montagne suivantes”, reprend Stéphane Goubert.

« C’EST LE SPORT, IL FAUT L’ACCEPTER »

Ce mercredi, les sprinteurs devraient retrouver les premiers rôles dans les rues de Valence. Une belle opportunité pour Paul Penhoët, 5e à Châteauroux il y a dix jours. Où en est-il après plus de deux semaines de course ? A-t-il encore les jambes ? “Il découvre, ça va”, reprend son DS, qui ne mettrait pas sa main à couper que l’étape se terminera au sprint. “Il faudra voir comment souffle le vent. On l’annonce défavorable toute la journée… Ce ne sera peut-être pas un sprint. On ne sait jamais, ce Tour est fou”.

Alors que le Tour de France de la Groupama-FDJ avait bien débuté avec les belles places d’honneur de Romain Grégoire, le groupe semble marquer le pas depuis. Comme étant sur la pente descendante. “C’est vrai quand on regarde les résultats bruts mais en réalité, ce n’est pas du tout comme ça. Il n’y a pas LE résultat, c’est le sport, il faut l’accepter, ajoute l’ancien pro. Mais il ne faut surtout pas se mettre la tête sous l’eau. Bien au contraire ! On doit continuer d’avoir un état d’esprit comme on l’a eu jusqu’ici, et rester conquérants”. Avec l’espoir d’aller chercher une victoire d’étape d’ici dimanche, l’objectif annoncé depuis le grand départ de Lille. 

 

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