Axel Laurance : « C'était ma chance »

Crédit photo Xavier Pereyron / DirectVelo
Axel Laurance a passé le final de la 11e étape du Tour de France en très bonne compagnie. Présent dans un groupe de contre avec Arnaud De Lie, Quinn Simmons, Wout van Aert et Mathieu Van der Poel - excusez du peu -, le Breton et ses compagnons de fugue n’ont pourtant jamais été en mesure de reprendre les derniers rescapés de l’échappée dite matinale. “J’étais dans un groupe très solide mais franchement, c’était dur de rentrer. Ils n’ont pas voulu nous laisser revenir”.
Comment le puncheur d’INEOS Grenadiers explique-t-il que ce groupe de contre avec des noms si ronflants ne soit jamais parvenu à opérer la jonction ? “On a dû se mettre dans le rouge pour sortir, on a eu du mal à récupérer de cet effort-là alors que devant, ils ont pu lisser leur effort”, répondait-il au micro d’Eurosport quelques instants après la course.
Auparavant, il avait déjà fallu faire preuve de malice et d’une grande force physique pour s’extraire de ce qu’il restait du peloton. “C’était vraiment à bloc toute la journée, ça ne s’arrêtait jamais. Tous les leaders se sont retrouvés devant. Je me suis dit qu’ils allaient tous se regarder et que ça allait être le moment parfait pour y aller, c’était ma chance”. Mais avec du vent de face une bonne partie de la journée, Axel Laurance a laissé “pas mal de cartouches” sur le bord de la route. Jusqu’à se retrouver à sec dans la partie décisive, alors que le Norvégien Jonas Abrahamsen a tiré les marrons du feu à Toulouse. “Quand Mathieu y est allé, c’était violent. Je suis resté avec van Aert, ce n’était pas trop mal. Mais on a vite compris que ça allait être pour les places d’honneur”.
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