Thymen Arensman, Super bannière d'Ineos

Crédit photo Charly Lopez - ASO
Il n'était pas passé loin au Puy de Sancy mais cette fois-ci Thymen Arensman a mis dans le mille. Si dans le Massif Central, le coureur d'Ineos Grenadiers était arrivé dans le groupe d'échappée au pied de la montée finale, ce samedi dans la 14e étape partie de Pau, le Néerlandais de 25 ans a fait le ménage avant l'ascension de Superbagnères. Le double 6e du Giro a connu une grande journée. "J'avais des jambes incroyables et une forme physique exceptionnelle. Carlos (Rodriguez) a fait aussi un super boulot pour moi", explique-t-il après l'arrivée.
Sur les premières pentes du Tourmalet, le 3e de Paris-Nice n'a pas manqué le bon coup. Déjà ses compagnons d'échappée voient bien qu'il a les jambes. "Il nous a pris un gros gros relais, c'était le plus fort", glisse Jordan Jegat, autre animateur de l'étape, sur France TV. Il ne suit pas Lenny Martinez qui part à l'assaut du sommet, ni Sepp Kuss et Valentin Paret-Peintre dans la descente dans le brouillard. Mais à 6,5 kilomètres du sommet de Peyresourde, il retrouve la tête de course. A 4 bornes du sommet, il lâche Lenny Martinez et Tobias Johannessen, les deux derniers à tenir sa roue.
AVEC LA BÉNÉDICTION DU PATRON
Avec 3'20" d'avance sur le groupe maillot jaune avant la montée finale, Thymen Arensman reste sous la menace d'une attaque de Tadej Pogacar... qui ne viendra pas. Le Slovène a suivi les attaques de Jonas Vingegaard dans les 4 derniers kilomètres et n'a pas cherché à rejoindre l'homme de tête. "Il méritait sa victoire, il a très bien couru. Beaucoup de respect pour lui et Ineos", ne cache pas Pogacar après l'arrivée. Mais Arensman a dû aller chercher la victoire dans le brouillard. "J'ai vraiment eu du mal dans la seconde partie de cette ascension. Tous les spectateurs m'ont donné cette force supplémentaire".
En 2022, c'est déjà au sommet d'une ascension mythique, la Sierra Nevada, qu'il s'était imposé dans la Vuelta, sous les couleurs du Team Picnic PostNL. Cette année, il participe à son premier Tour avec un Giro dans les jambes. "Je suis tombé malade ensuite mais malgré tout, c'était une bonne préparation. Je voulais vivre à fond ce premier Tour. Je voulais prendre de l'expérience et attendre les étapes de montagne". Le 2e du Tour de l'Avenir 2018 derrière Tadej Pogacar respecte son tableau de marche, avec efficacité. Et sa victoire relève l'étendard de sa formation, en berne depuis Lille.
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