Grand Prix de Cours-la-Ville : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin / Directvelo
Louis Hardouin (Guidon Chalettois) a remporté, ce mardi, la 95e édition du Grand Prix de Cours-la-Ville (Rhône), cinquième manche de la Coupe de France N1. Après 167,9 kilomètres de course, il a devancé Mathias Sanlaville (Team Atria-Montluçon Cyclisme) et Clément Petit (VC Rouen 76). Aller à la réaction de : 8e « Je ne peux pas être déçu de faire un Top 10 en Coupe de France. Maintenant, je pense qu'il y avait mieux à faire que 8e. Le plus dur, c'était peut-être de passer la bosse et j’étais encore là. J'ai essayé de me placer comme j'ai pu dans la dernière descente. Il y avait beaucoup de vagues. C'était très dangereux, ça roulait très vite. C'était un peu aléatoire. Je me suis retrouvé assez loin, puis je suis revenu devant puis derrière et encore devant… J’ai fait comme j’ai pu pour garder ma place. Je dois être vers la 12e place quand le sprint s’est lancé. J’ai remonté comme je pouvais dans les 200 derniers mètres. Il fallait éviter les mecs qui partent dans tous les sens. C'était un sprint houleux, très houleux. 9e « C'était une course usante, comme attendu. Il y avait le vent de face dans la bosse. On savait que si on mettait trop la patte devant, ça allait être dur. Nous avons mis un mec dans l'échappée, Ludovic Maurice. On savait que sur un parcours comme celui-ci, il fallait qu'il soit devant, ça nous a enlevé une épine du pied. Aix n’avait personne, ils ont roulé à contretemps. C'est difficile sur ce type de parcours. Echappé « Après le Walkowiak, dimanche soir, la première chose que j'ai dite en rentrant au gîte à Jean-Phi (Yon), c'est que j'aimerais bien être à l'avant ce mardi parce que je me doutais quand même qu'il y avait de grandes chances de sprint massif à l'arrivée. Donc je pense que ma meilleure option pour être performant aujourd'hui c'était d'être à l'avant. Je n’avais pas imaginé aussi tôt, mais c’est le scénario qui m'a projeté à l'avant.
Louis Hardouin succède au Suisse Antoine Aebi au palmarès.
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J'attendais ce scénario, c'était assez « calme ». Quand on voit le parcours, on se dit que ça peut limite arriver un par un. C'est une course qui peut être rendue très dure. Maintenant beaucoup d'équipes avaient emmené des sprinteurs et il y avait le vent de face dans la bosse du circuit.
Je serai sur le Tour de l’Ain, du coup je ne ferai pas le Championnat de France Espoirs. La décision n’a pas été facile à prendre mais je ne peux pas refuser de courir une course chez les professionnels (sourire). Je suis très heureux de l'opportunité qu'on me donne. J’ai conscience de la chance que j’ai. Je vais tout faire pour que ça se passe au mieux et montrer ce que je vaux au niveau supérieur ».
Je me sentais vraiment bien. Un coup de deux est sorti. J’ai hésité à y aller mais je me suis calmé en me disant que ça allait sans doute arriver groupé. Dans le sprint, j'ai fait tout l'extérieur, ce qui m'a permis d'être bien placé. C'est un peu dommage, parce que je pense que j'avais les jambes pour faire un peu mieux. Mais ça reste une 9e place en Coupe de France. On a encore fait une bonne course d'équipe. On était toujours dans les coups, sans jamais trop se cramer.
Depuis deux mois, je me sens vraiment bien. Depuis que j'ai validé mon année, je suis un peu plus tranquille avec l'école, donc ça fait plaisir. Je vais faire le Kreiz Breizh et l'Estivale Bretonne, et après, je vais enchaîner avec les courses dans le Nord, Bavay, Bellignies, Leval, Saint-Souplet… C’est à la maison, j’ai envie de confirmer ma bonne forme. J’ai maintenant envie de gagner une course, ça serait top ». 
Une fois devant, j'ai essayé de m'économiser un maximum tout en essayant d'être assez moteur pour l'échappée. Dans le final, j'ai réattaqué avec les costauds de l'échappée. Victor Jean est rentré et nous a fait beaucoup de bien.
Malheureusement, le Vendée U (Johan Chardon) avait décidé de ne pas rouler de la journée. Il a fait 150 kilomètres dans l'échappée sans passer de relais. C’est inadmissible. Ça nous a fait perdre beaucoup de temps et d'énergie, notamment mentale. C'est une mentalité vraiment très éloignée de la formation et de l'esprit du monde amateur. Les coureurs sont là pour se montrer, pour aller de l'avant et se faire découvrir.
Dans le final, on perd presque 30 secondes en une descente parce qu'on ne peut pas amener un coureur gratuitement pour une victoire en Coupe de France. C'est sûr que je suis très content d'avoir donné autant sur 150 kilomètres mais très déçu d'être accompagné d'une personne avec cette mentalité ».
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