Aurélien Paret-Peintre : « C’était bizarre »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Aurélien Paret-Peintre l’avait annoncé avant la course ; il se considérait capable de jouer une place entre 5 et 20 face aux meilleurs mondiaux et il est parvenu à rentrer dans les clous. Mais après son excellent Top 5 l’an dernier, le Haut-Savoyard termine cette fois-ci à une place bien plus anecdotique (voir classement) lors de Liège-Bastogne-Liège. “Au vu des jambes, c’est une bonne performance. J’étais un peu limite dans le final alors c’est bien de pouvoir décrocher un petit accessit pour l’équipe malgré tout”. Privée de Benoît Cosnefroy, Victor Lafay et Paul Lapeira, la formation Decathlon AG2R La Mondiale n’avait pas des tonnes d’options pour espérer un gros résultat ce dimanche sur la Doyenne. “On a fait une belle course collectivement, on était bien placés aux bons endroits malgré le fait que c’était une découverte ici à Liège pour plusieurs coureurs de l’équipe. Clément (Berthet) marchait fort, il a eu de la malchance sur le placement, c’est dommage”.

Dans la Redoute, le grimpeur français n’a pas été surpris de voir Tadej Pogacar filer seul. “Je ne l’ai même pas vu mais on savait très bien qu’il allait attaquer dans la Redoute. Il a fait ce qu’il avait à faire. Nous, derrière, on voulait simplement essayer de faire le boulot pour aller chercher une place d’honneur”. Et l’athlète de 29 ans concède avoir été surpris par le scénario de course quant à la lutte pour les places d’honneur. “Il y a eu beaucoup de regroupements, c’était bizarre. Il n’y avait pas d’organisation et personne n’était capable de faire la différence. C’est spécial d’avoir 40 coureurs au sprint pratiquement pour une place sur le podium à Liège”. Comment l’explique-t-il ? “Le niveau est de plus en plus homogène, il y a de plus en plus de mecs capables de jouer et certaines équipes avaient l’intérêt de favoriser un sprint, comme Jayco pour (Michael) Matthews”.

De son côté, face à de nombreux coureurs à la très belle pointe de vitesse, et bien qu’il ne soit pas en reste, Aurélien Paret-Peintre avait fort à faire pour espérer faire aussi bien que l’an dernier. “C’est sûr que vu les mecs en face… J’étais un peu enfermé dans le sprint, c’est dommage, même si je pense qu’il y avait moyen de faire un Top 10 malgré tout”. Contrairement à certains de ses adversaires du jour, Aurélien Paret-Peintre ne va pas marquer de coupure tout de suite mais d’abord enchaîner avec le Tour de Romandie. Une épreuve qu’il n’a jamais disputée jusqu’à présent. “Je suis content de la découvrir, j’essaierai de faire un bon classement général”.

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