Chez Élite Fondations, Arnaud Tendon veut rebondir

Crédit photo Agence YP Médias / Elite Fondations

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Pour sa course de reprise, dimanche dernier à Puyloubier, Arnaud Tendon avait des jambes. “Je savais que la course était assez dure, avec un parcours plutôt montagneux. Ça s’est bien passé, d’une manière générale, pour moi”. Il s’est retrouvé dans plusieurs échappées. “Il y a eu beaucoup d’attaques. Le coureur de Dijon (Sacha Bergaud) est parti seul. Je me suis dit qu'il n'irait pas loin, mais il a creusé l'écart. Derrière, la collaboration n'était pas optimale”. Son coéquipier Valentin Darbellay a pris place dans un contre, avant de chuter dans la dernière descente. Les deux coureurs sont finalement arrivés dans le peloton qui s’est disputé la 7e place (voir classement).

« UN PEU DÉÇU »

Après quatre saisons dans la même équipe - Swiss Racing Academy devenue la Continentale de Tudor en 2022 -, Arnaud Tendon a été contraint de changer de crémerie pendant l’intersaison, faute d’avoir pu décrocher un contrat pro avec la ProTeam suisse. “Ils m’ont averti qu’ils n’étaient pas certains de me prendre même si j’ai eu le titre de Champion de Suisse Espoirs. Jusqu’au mois d’août, je n’avais pas de certitude, puis ils ont décidé de prolonger un autre gars de la ProTeam et de ne pas me garder”.

Son exercice 2024 avait mal débuté avec une chute qui l’a éloigné des pelotons pendant un mois, en mars. “J’ai pu bien me réentraîner, je termine sur le podium de la première étape de la Ronde de l’Isard. En seconde partie de saison, il y a eu de belles performances (voir sa fiche DirectVelo). J'ai été sélectionné pour les Championnats d’Europe et du Monde, et j'ai fait quelques courses avec la ProTeam. J'étais assez content de ma fin de saison, mais j'étais juste un peu déçu de ne pas être passé pro avec Tudor. J’espérais ensuite trouver quelque chose ailleurs…”.

ÉLITE FONDATIONS PLUTÔT QUE DES CONTINENTALES

Il a failli rejoindre une autre ProTeam, mais finalement, aucun contrat ne lui a été proposé. “J’ai eu des contacts avec des Continentales mais j'ai préféré aller chez Élite Fondations, parce qu'ils font comme les Conti, des Classe 2 mais aussi des courses Élites. J'aurais aussi pu aller dans une Continentale de développement, mais ça aurait été beaucoup axé sur les U23. Tandis qu'ici, j’aurai plus ma chance”, dit le coureur qui n’appartient plus depuis cet hiver à la catégorie Espoirs.

Le Jurassien n’a en revanche jamais hésité à poursuivre sa carrière, au moins une année. “C'était un peu compliqué au début de ne pas passer pro à la fin de mes années Espoirs mais j’étais sûr de continuer”. Il entend bien franchir enfin le Rubicon en fin de saison. Pour cela, il sait qu’il doit se distinguer en Classe 2. “Ce dimanche au Bédat, j’espère déjà faire mieux qu’à Puyloubier puis il y aura les deux premiers objectifs, au Tour des 100 Communes et à Lillers”. Histoire de marquer ses premiers points dans sa quête d’un contrat pro. 

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