« Je m’en fous qu’ils soient là » : Clément Braz Afonso sans complexes

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Le triptyque tant attendu dans les Alpes approche pour Clément Braz Afonso. Après un détour par Mâcon et la Saône-et-Loire ce jeudi, le grimpeur de poche de la Groupama-FDJ va enfin trouver un terrain plus à sa convenance, bien que l'étape vallonnée - dans son final - du jour pourrait déjà lui plaire. “Les premières journées n’étaient pas très dures physiquement mais plutôt nerveusement car ça frottait dur à chaque fois dans le final. On a essayé de faire le max pour Paul (Penhoët)”, rappelle celui qui a également dû se battre avec sa machine, ce mercredi, sur le chrono ardéchois.
Pour sa première saison à la Groupama-FDJ après avoir découvert le monde pro chez CIC U Nantes Atlantique, il dispute actuellement sa troisième course par étapes de niveau WorldTour, après le Tour de Catalogne et le Tour du Pays Basque. “C’est quand même encore un autre niveau, avec les quatre fantastiques. Il y a une tension encore plus importante alors je ne peux pas totalement comparer avec les courses espagnoles. Cela dit, d’avoir fait des courses d’une semaine me donne un peu plus de confiance”.
« CE RÔLE N’EST PAS NON PLUS FACILE À REVENDIQUER »
Pas question, pour le coureur de 25 ans, de se laisser impressionner ou intimider par les grandes vedettes du peloton. “Quand je suis sur le vélo, j’essaie de faire ma place. Je m’en fous qu’ils soient là, je frotte, j’essaie de me placer et je reste juste concentré sur ce qu’on me demande de faire pour l’équipe. Je n’idéalise pas trop ces mecs-là. Ce sont des champions mais on a tous notre place dans ce peloton et on fait ce qu’on peut”.
Sur cette fin de Critérium du Dauphiné comme à l’avenir, s’imagine-t-il régulièrement dans le rôle d’un équipier de luxe pour un leader, comme Guillaume Martin-Guyonnet cette semaine, quitte à être cantonné à ce seul rôle-là, ou souhaite-t-il avoir des libertés ? “Je ne sais pas exactement ce qu’on va me demander d’ici dimanche, ça dépendra aussi de la place de Guillaume au général avant la première étape de montagne. Mais oui, j’aimerais avoir ce rôle d’épauler un leader. Il n’est pas non plus facile à revendiquer car il faut avoir un sacré niveau en montagne, tout en ayant quand même des opportunités pour aller dans des échappées et essayer de faire des choses, mais il va falloir que je progresse encore”.
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