David Menut commence à tirer la langue
Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo
Comme à Dublin, David Menut a terminé aux portes du Top 15, à Gavere, ce jeudi, pour la septième manche de Coupe du Monde de cyclo-cross (voir classement). Le circuit belge l'a mis à l'épreuve. "Comme tous les ans c'est super dur, mais encore plus cette année. Ce n'était pas un gros chantier mais la terre collait énormément, on n'arrivait pas à avoir de vitesse. On a 16 km/h de moyenne, c'est hyper bas. J'avais l'impression de ne pas avancer, c'était difficile dans la tête". Difficile aussi dans les jambes au moment de prendre le départ, après des courses qui s'enchainent. "Je n'étais pas très dynamique, avec un peu de fatigue. J'ai été chercher dans mes ressources pour faire la meilleure place possible".
Heureusement, le temps a joué en la faveur du coureur de l'AS Bike Racing. "Comme d'habitude j'étais un peu mieux dans le final. J'ai enclenché parce que je voyais que les autres devant commençaient à être moins bien. J'avais une chance de les rattraper, mentalement ça donne un regain d'énergie". Mais une fois la ligne franchie, David Menut a senti qu'il avait grand besoin de repos. "Avec la fatigue ça n'allait pas trop après la course. Je vais devoir récupérer pour Besançon. Du coup je suis très motivé mais j'avoue avoir peur de ne pas récupérer de ces charges de travail".
Récent vainqueur de la Coupe de France et premier Français pour la troisième fois consécutive en Coupe du Monde, David Menut admire le travail de ses rivaux. "Je suis admiratif des Belges et Néerlandais, même s'ils sont à la maison. Je crois que je serais incapable d'enchainer comme ils le font". En tout cas à l'applaudimètre, le coureur de 32 ans ne se sent pas lésé. "J'ai eu beaucoup d'encouragements avec mon nom et prénom, ça fait plaisir. Ça montre que j'ai progressé dans la hiérarchie et que je commence à être connu". À Besançon, il est sûr d'être un chouchou des spectateurs. "J'aurais signé pour une telle semaine, mais j'aimerais bien terminer à Besançon, c'est important. On est proche du siège de l'équipe, c'est en France et il n'y en a pas beaucoup".
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