CLM : Un tracé « très original » en Vendée

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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En plus d'une distance réduite par rapport aux années précédentes, le parcours du Championnat de France de contre-la-montre ne devrait pas beaucoup ennuyer les coureurs. "J’aime vraiment bien ce chrono. Il est scindé en deux parties, une première assez roulante sans trop de difficulté et une deuxième assez technique avec une bonne bosse. On ne s’ennuie jamais sur ce parcours, il y a toujours quelque chose. Il n’y a jamais de grandes lignes droites", analyse Ewen Costiou, imité par Benjamin Thomas. "La première partie est vraiment roulante. Ce ne sera pas facile de faire des écarts. Le dénivelé est vraiment concentré sur la fin. La bosse est en deux parties. Ce n’est jamais trop plat, on a l’impression de toujours monter ou de toujours descendre. J’aime bien ces parcours où il faut changer de rythme".

Benjamin Marais, en tant que local, connaît toutes les routes par cœur. "On emprunte l'arrivée du Chrono des Nations en sens inverse. Il faudra bien gérer son effort parce que sur le final, il ne faudra pas exploser. C'est un très beau parcours avec une arrivée au Mont des Alouettes. Personnellement, c'est un plaisir de prendre le départ sur un parcours que je connais par cœur". Mathias Ribeiro da Cruz est lui aussi un habitué du Chrono des Nations. "Je connais bien. Il faut jouer du dérailleur mais j'aime bien. Mais toute la dernière partie, dure comme ça, ça ne ressemble pas à d’autres épreuves chronométrées que j’ai pu faire". Artus Jaladeau va dans le même sens en le qualifiant de "très original". Alors que Julie Bego a été surprise. "Quand on le fait en vélo de chrono, ça ne ressemble pas au profil du guide technique".

DES SPÉCIALISTES À LEUR AVANTAGE... À CONDITION DE BIEN GÉRER LA DERNIÈRE PARTIE

Chez les pros, Kévin Vauquelin pourrait bien s'y retrouver sur un tel circuit. "C’est un contre-la-montre pour un rouleur-puncheur. Il faudra emmener de la vitesse et y aller au coup de rein. Les spécialistes vont pouvoir bien s’exprimer, et la différence se fera dans la seconde partie". Pour Benjamin Marais et Artus Jaladeau, les spécialistes devraient trouver leur compte. "Même les gros rouleurs arriveront à passer les bosses assez vite. Peut-être qu'il y aura des surprises avec des profils un peu plus légers qui pourraient essayer de faire basculer le chrono dans les parties plus dures. Il se perdra là pour ceux qui exploseront", imagine le coureur du Vendée U. "Les gabarits légers ne seront pas forcément avantagés. Les bosses sont courtes, elles ne vont pas arrêter net les autres, pense le coureur de Blagnac. Ça reste dans la continuité des chronos chez les amateurs, avec pas mal de répétitions d’efforts".

Julie Bego, à l'aise lorsque la route s'élève, est d'accord avec ses homologues masculins. Outre la dernière partie, elle a peu de chances de mettre à mal les rouleuses. "Par rapport à des spécialistes, c'est sûr que je vais être derrière parce qu’il y a des portions où il faut vraiment appuyer. Dans le faux plat descendant, il faut de la puissance. Mais il y a toute cette partie plutôt vallonnée que j'aime beaucoup. Il n'y a pas de grandes lignes droites comme l'an dernier, où c'était vraiment très long. Ici, il y a des virages et des relances". Pas forcément favorisé selon lui, le tenant du titre chez les amateurs, Mathias Ribeiro da Cruz, trouve quand même son bonheur. "Je me connais bien et j'apprécie ces contre-la-montre où le facteur gestion est très important, ça devrait aller même s’il y a beaucoup de dénivelé et que je reste relativement lourd". Gros gabarit ou puncheur, le match est lancé à partir de 13h.




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Portrait de Julie BEGO
Portrait de Ewen COSTIOU
Portrait de Artus JALADEAU
Portrait de Benjamin MARAIS
Portrait de Mathias RIBEIRO DA CRUZ
Portrait de Benjamin THOMAS
Portrait de Kévin VAUQUELIN