Cian Uijtdebroeks : « Dans la bonne direction »

Crédit photo Aurélien Regnoult / DirectVelo

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La Visma-Lease a Bike a pris ses responsabilités. La WorldTeam néerlandaise a imprimé un gros rythme sur la deuxième étape du Tour de l’Ain, disputée ce jeudi entre Saint-Vulbas et Lélex-Monts Jura. “On voulait au départ de l’étape jouer avec plusieurs cartes. Avec l’équipe, on a essayé de rendre la course difficile. Au final, j’étais celui qui se sentait le mieux. Alors j’ai décidé d’attaquer”, rapporte à DirectVelo Cian Uijtdebroeks.


« UN PETIT COUP TACTIQUE »

Le Belge a ainsi attaqué à 26 kilomètres de l’arrivée, dans l’ascension du col de Menthières, comme prévu au briefing. “C’était la stratégie de partir de loin. Le problème pour moi, c’était que la dernière ascension vers Lélex n’était pas assez difficile donc il fallait tenter dans Menthières, où je me sentais vraiment bien”.

Seul Nicolas Prodhomme a pu suivre son offensive. Alors que l’entente entre la Visma-Lease a Bike et le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale avait été compliquée la veille dans le col de Portes, les deux hommes ont cette fois-ci roulé ensemble… jusqu’à deux kilomètres du but. “J’ai tenté un petit coup tactique, car je sais que (Nicolas) Prodhomme est plus rapide que moi au sprint. J’ai essayé de gérer mon effort et de doser mes forces”.

« JE SUIS SEREIN »

Mais en lançant son sprint de loin, le Normand a surpris son adversaire. “Il a rapidement creusé un petit écart. Et quand j’ai vraiment lancé, on était déjà quasiment sur la ligne”. Avec deux secondes d'avance, Nicolas Prodhomme s’empare du maillot jaune tandis que le Belge doit se contenter du paletot blanc de meilleur jeune. Ce qui ne l’empêchait pas d’afficher un large sourire dans les minutes qui ont suivi l’arrivée. “Je suis heureux parce qu'aujourd'hui, on était sur des efforts plus courts comme à San Sébastian, et je vois que je suis meilleur qu’avant. Mon sprint reste un point à améliorer, mais je progresse, c’est important pour l’avenir. Il y a encore du travail, mais on avance dans la bonne direction. J’avais besoin de faire ce que j’ai fait ces deux derniers jours après mes soucis de santé. Maintenant, il faut juste faire quelque chose de grand demain (vendredi)”.

Les cols de la Biche et du Grand Colombier sont au menu de la dernière étape, une bonne chose pour Cian Uijtdebroeks. “Les ascensions vont être différentes. Une montée de 15 kilomètres à presque 8 %, c’est bien plus à mon avantage qu’aujourd’hui. Je sens que je peux me battre pour la victoire. Je suis serein. Après le sommet, il restera encore une longue portion jusqu’à l’arrivée. À ce moment-là, je pense que tout le monde sera éparpillé, un par un. On va tout donner pour essayer de gagner le général”.

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