Markel Beloki : « Génial de gagner au sommet de cette ascension mythique »

Crédit photo Joey Photovisions
Markel Beloki a bien fait de venir au Tour Alsace. Pour sa première Classe 2 et sa première course avec la réserve d’EF Education-EasyPost, l’Espagnol, qui court habituellement avec la WorldTeam, s’est imposé au sommet de la Planche des Belles Filles, au terme de la troisième étape. “C’est vraiment génial d’arriver 1er au sommet de cette ascension mythique. J’ai regardé de nombreuses fois à la télévision cette montée. J’en ai vraiment profité. En plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas gagné, depuis les Juniors, donc c’est vraiment agréable de retrouver le goût de la victoire“, se réjouit au micro de DirectVelo le fils de Joseba, ancien 2e du Tour de France 2002.
À environ trois kilomètres du sommet de la Planche des Belles Filles, le coureur de 20 ans a produit son effort. “Je n’ai pas trop réfléchi. J’ai juste suivi quand un coureur a attaqué. Quand il s’est arrêté, j’ai continué“. Il est revenu sur le Belge Kamiel Eeman (Lotto DT) qui possédait quelques longueurs d'avance, puis l’a distancé. “Il n’était pas très loin derrière moi. Il était à 5 ou 10 secondes. C’était un gros combat entre nous. Je me suis dit que je n’avais pas besoin de regarder derrière. Quand je suis arrivé dans la partie la plus facile, j’ai pensé qu’ils allaient sûrement lever le pied comme des gars sont revenus sur lui. C’est plus facile d’être un coureur seul contre plusieurs qui se surveillent. J’ai tout donné jusqu’à l’arrivée“.
« RETROUVER LES SENSATIONS DE CET HIVER »
En fin de compte, l’Espoir 2 a relégué ses plus proches poursuivants à près de 20 secondes, ce qui lui permet par la même occasion d’occuper la tête du classement général. “C’est aussi mon premier maillot de leader chez les pros. Je vais en profiter ce soir avec mes coéquipiers. J’espère le garder jusqu’au dernier jour“.
Présent dans la WorldTeam depuis ses débuts chez les Espoirs, Markel Beloki a donc profité du fait que la structure américaine ait de nouveau une réserve en Continental, après avoir été malade pendant un long moment. “À la suite du Tour du Pays Basque, j’ai eu la mononucléose. Je suis resté trois mois sans courir. Ça a été une période assez difficile. Mais je l’ai bien gérée avec ma famille et toute mon équipe“. Il a repris, le mois dernier, au Tour d’Autriche. “Pour voir comment mon corps réagissait. Puis, j’ai effectué un stage en altitude. Ensuite, je suis venu ici en Alsace pour retrouver les sensations de cet hiver. C’est ma première et dernière course avec la Dévo, je vais en profiter jusqu’au bout“. Par la suite, il ne retournera pas sur le Tour de l’Avenir où il a été contraint à l’abandon lors de la troisième étape en 2024. “J’ai d’autres objectifs avec l’équipe, je ne sais pas encore si j’irai au Tour d’Espagne“. Une victoire finale au Tour Alsace pourrait faire pencher la balance.

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