Bailey O’Donnell : « Je n’ai pas pu refuser »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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Maillot jaune et bleu sur les épaules, ce n’est pas les couleurs du CR4C Roanne que portait Bailey O’Donnell sur le Tour d’Eure-et-Loir. Le Néo-Zélandais a changé d’équipe en cours de saison, et quitté la N2 française pour s’engager en Continental, à Bolton Equities-Black Spoke Pro Cycling. "C’est ma deuxième course avec l’équipe. On n’est pas venu avec nos éléments les plus solides mais l’idée était plutôt d’emmener des jeunes pour apprendre le métier et se tester sur ce type de course". L’équipe néo-zélandaise n’a pas été ridicule. Son élément moteur, Ryan Christensen, a terminé 9e, 11e, et 3e des trois étapes, pour une 5e place au général final.

De son côté, Bailey O’Donnell a été plus discret. Il faut dire que cet environnement est encore nouveau pour lui. "Le CR4C Roanne est une bonne équipe mais il y a quelques semaines, on m’a proposé cette opportunité chez Bolton Equities, qui est une formation néo-zélandaise. On m’en a dit le plus grand bien. Je n’ai pas pu refuser. C’est une belle opportunité de passer à l’étape supérieure pour moi". Son expérience en France n’aura duré que quelques mois, mais il aura eu le temps de décrocher les 2e et 3e places d’étapes du Tour de la Vallée Montluçonnaise, ainsi que la 15e d’Arbent-Bourg-Arbent. "L’expérience en France aura finalement été très courte mais j’ai beaucoup aimé".

« JE COURS AVEC LA PLUPART D’ENTRE EUX DEPUIS TOUT PETIT »

Bailey O’Donnell est habitué à s’adapter dans des nouveaux environnements. "Après avoir déjà passé plusieurs saisons en Belgique, j’avais besoin de découvrir quelque chose de nouveau. J’ai rencontré plein de personnes dont certaines qui sont devenues des amis. Je n’ai pas fait d’énormes progrès en français, sourit-il. Mais en tout cas, tout le monde a été super accueillant avec moi". Il retrouve désormais des coéquipiers qu’il connait bien. "À Roanne, je faisais chambre avec un Américain (Finn Gulickson, NDLR) et un Estonien (Mikk Bauer, NDLR) mais ici, dans ma nouvelle équipe, c’est encore tout autre chose. Je ne suis qu’avec des compatriotes néo-zélandais. Tous sont des amis. Je cours avec la plupart d’entre eux depuis tout petit".

En plus de coéquipiers, il retrouve aussi ses terres néo-zélandaises. Là où l’Espoir 4 a brillé en début de saison, sur la New Zealand Cycle Classic, épreuve par étapes de Classe 2. "Quand tu vis à l’autre bout du monde, ce n’est pas toujours simple. Alors le fait d’être avec eux, qui vivent la même expérience, est une aide précieuse. Ça permet de se sentir un petit peu comme à la maison". Mais la seule date surlignée sur son calendrier, à ce jour, est pourtant un rendez-vous dans l’Hexagone, lui qui sort donc du Tour de la Mirabelle et du Tour d’Eure-et-Loir. "Cette année, l’idée principale est simplement d’apprendre et d’aider le collectif mais si des opportunités se présentent, je tâcherai de les saisir. Je n’ai pas spécifiquement de courses en tête si ce n’est le Kreiz Breizh que j’ai coché sur mon calendrier". Et ce sera encore une découverte pour Bailey O’Donnell.

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