Julia Aubry : « J’avais encore des choses à prouver »

Crédit photo Christian Cosserat / DirectVelo
Julia Aubry n’a pas pu prendre le dessus sur la Championne de France, Noémie Abgrall, ce dimanche lors de la Classique du Val de Morteau, quatrième manche de la Coupe de France N1 Femmes. “Dans la dernière bosse, on s’est retrouvées à deux avec Noémie et les quatre autres filles sont rentrées de l’arrière. Au sprint, j’étais devant elle et elle m’a dépassée, à même pas 100 mètres de la ligne d’arrivée. J’aurais dû lancer un peu plus tôt, c’est un petit manque de confiance. Mais elle est passée trop vite en fait…et le final n’était pas assez punchy", admet au micro de DirectVelo la pensionnaire du Team Buffaz Gestion de Patrimoine.
L’athlète de 26 ans se rassure tout de même, après un Championnat de France loin de ses attentes. “C’était vraiment compliqué, alors que je venais pour la victoire. J’ai eu du mal à encaisser ce revers. Cette performance ici me remet quand même en confiance pour la suite". À la toute fin du mois de février, elle est retournée chez les Amateurs, après une année en Continentale chez Winspace. “J’ai su officiellement, assez tardivement, après janvier, que je n’étais pas conservée. Je n’ai pas trop pu me retourner, j’aurais dû anticiper les démarches. Je pense que c’était un peu injuste, puisque je débarque dans le vélo. C’est ma quatrième ou cinquième saison. Je viens d’un autre sport, j’avais encore beaucoup à apprendre. En plus, j’ai vécu une saison difficile. J’ai eu une grosse infection et une grosse chute avec deux mois d’arrêt. J’avais encore des choses à prouver".
« CE SERAIT LA SUITE LOGIQUE »
Après avoir débuté à Chambéry, Julia Aubry a donc décidé de rejoindre un autre club rhônalpin, le Team Buffaz Gestion de Patrimoine. “J’avais besoin de me relancer ailleurs. J’avais déjà été contactée par le passé par le manager Jordan Avenel. Ce n’est pas très loin, j’habite à Annecy. Je voulais rester dans la région et pas aller à l’autre bout de la France dans une autre DN". Désormais, elle lorgne sur les courses UCI. “On va participer à la Périgord Ladies et la Picto-Charentaise. Je vise des Top 10, voire mieux. On espère être au Kreizh Breizh Elites. En fin de saison, on se rendra aussi au Giro Mediterraneo Rosa".
4e désormais au classement général de la Coupe de France N1, elle compte lever les bras sur la dernière manche à Paris-Bourges, comme elle l’avait fait il y a deux ans à la Classic Vienne-Nouvelle-Aquitaine. Ce qui pourrait l'aider à retourner à l’échelon supérieur. “J’espère retrouver une équipe avec un programme de courses plus complet et montrer de quoi je suis capable. Après mon podium ici (à Morteau, NLDR), ce serait la suite logique, je pense".
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