Alexandre Balmer, la sélection en attendant Corratec

Crédit photo Nicolas BERRIEGTS / DirectVelo

Crédit photo Nicolas BERRIEGTS / DirectVelo

Alexandre Balmer l’assure : il a tranché et il est bien décidé à rester sur sa position. Après des années durant lesquelles son coeur a toujours balancé entre la route et le VTT, le Suisse a opté pour la route. Une décision prise après une longue réflexion, ce qui lui a coûté - du moins pour l’instant - une place dans le peloton professionnel en 2024. “J’avais décidé de ne faire que de la route mi-octobre car j’ai réalisé que je préfère quand même la route pour courir plus souvent. J’aime l’ambiance autour des courses, le fait de beaucoup m’entraîner, d’aller faire pas mal d'heures à l'entraînement… Mais quand j’ai switché et pris cette décision, il n’y avait plus de places dans les équipes”, explique pour DirectVelo celui qui avait d’abord refusé de prolonger l’aventure avec la WorldTeam Jayo-Alula, pour laquelle il évoluait depuis deux saisons.

L’athlète de 23 ans concède que cette décision lui “a coûté très cher” mais il préfère aller de l’avant. “Maintenant, je sais ce dont j’ai envie. Je veux faire les choses bien”. Et tout n’est pas perdu pour Alexandre Balmer puisqu’il devrait très prochainement rejoindre la ProTeam Corratec-Vini Fantini. La structure italienne envisage d’ailleurs, plus précisément, de lancer sa très probable nouvelle recrue dès le prochain Tour de Hongrie. Ce serait l’occasion pour l’Helvète d’enchaîner (enfin) les compétitions. “Jusqu’à présent, j’ai manqué de beaucoup d’expérience et je n’ai jamais fait plus de 20 jours de course sur route sur une saison. Forcément, ça n’aide pas”.

METTRE LE VTT DE CÔTÉ

Sans équipe depuis la reprise, il n’a disputé que le Tour d’Alentejo, au Portugal, jusqu’à présent, via l’équipe nationale de Suisse. C’est d’ailleurs toujours avec la sélection nationale qu’il est aligné, à partir de ce jeudi, sur les routes du Circuit des Ardennes (2.2). “Ça m'a fait du bien de reprendre le rythme au Portugal. Ici aux Ardennes, j’espère faire une belle course et être offensif. J’ai demandé à venir, je voulais vraiment courir ici. Ça me fait plaisir de courir en France, ça me rappelle de bons souvenirs avec la Conti FDJ. Sur les Classe 2, c’est beaucoup plus décousu qu’en WorldTour”, se réjouit-il, en imaginant une épreuve animée pendant quatre jours, notamment en cas de vent. “J’espère que ce sera la guerre”.

Après le Circuit des Ardennes, il s’alignera au Tour de Romandie, là encore avec la sélection nationale. Avant donc, très certainement, de rejoindre Corratec-Vini Fantini. Quant au VTT ? “Normalement, ce n’est pas prévu. Je ne vais pas aller faire une manche de Coupe du Monde au Brésil, ce n’est plus du tout la priorité. Mais s’il y a une course à côté de la maison, une fois ou deux dans la saison, pourquoi pas. Je me limiterai à ça”. Priorité quasi totale est donc donnée à la route.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Alexandre BALMER