Soren Wærenskjold tire les marrons du feu

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

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Deuxième jour de course et deuxième victoire pour Soren Wærenskjold. Déjà vainqueur sur le prologue la veille, le Norvégien a remis ça, cette fois au sprint massif, à Soissons. Pourtant ce samedi, il n’était pas seul sur sa machine face à la montre. Ainsi, lorsqu’une échappée de cinq coureurs a flirté avec les cinq minutes d’avantage, l’Espoir 3 ne s’attendait pas à faire monter les pulsations dans le final. "Je ne pensais pas que ça s'achèverait au sprint massif au moment où l'écart était le plus important. Mais à la fin, on a compris que ça allait tourner vers le sprint. Donc je devais juste essayer de faire mon sprint, j'étais un cran en retrait dans le dernier kilomètre. Mais j'ai pu prendre le bon côté de la route et faire un bon sprint pour m'imposer, je suis super heureux", lâche-t-il à l’arrivée. 

Même s’il confiait viser une victoire sur une étape en ligne, l’habituel coureur d’Uno-X est aux anges en ce début de Tour de l’Avenir. "Je ne m'attendais pas à gagner deux étapes en venant ici ! Je suis ravi d'être aussi fort sur cette course". En plus, les Norvégiens - qui visent un bon classement général avec les frères Johannessen - n’ont pas eu à forcer leur talent. "On n'a pas beaucoup travaillé derrière l'échappée. Les Pays Bas et d'autres ont fait le travail pour les reprendre. Nous, on se préparait à l'idée que l’échappée irait au bout. Parce qu'on vise le classement général. Alors on ne voulait pas utiliser notre énergie avant demain (dimanche). On verra pour faire un bon chrono"

« J’ÉTAIS ENVIRON EN 20E POSITION DANS LE FINAL »

Mais lorsque le sprint massif est devenu inévitable, Soren Wærenskjold est sorti de sa tanière et a commencé à s’activer. "À la fin, j'ai été un peu aidé. On a fait en sorte de me mettre à l'avant pour prendre les bonnes roues, et ça a marché parfaitement !". Pourtant, lorsqu’il a abordé le final, il était bien loin des avant-postes. "J'étais environ en 20e position dans le final. J'étais trop loin derrière. Mais ça a été très vite sur la droite, alors j'ai pris les roues, puis j'ai sauté de roue en roue. Et c'était suffisant pour pouvoir faire mon sprint à la fin". Un sprint victorieux (voir classement), pour lui qui espérait corriger le tir après avoir pris la troisième place d’une étape, il y a deux ans. 

Vainqueur d’une étape en ligne au sprint massif, après une nouvelle victoire sur un prologue la veille, le vice-Champion de Norvège du contre-la-montre a encore d’autres cordes à son arc. "Je pense que je suis un coureur de Classiques. J’ai un bon gabarit avec des qualités en sprint et en chrono. Ce sont mes plus gros points forts". Lui et ses coéquipiers ont le curseur de confiance au maximum, avant d’aborder un exercice très important : le contre-la-montre par équipe, autour de Laon. "On a une bonne équipe pour demain. Peut-être qu'on peut gagner, mais on n'est pas les seuls à avoir une équipe de costauds. Je voudrais garder le jaune le plus longtemps possible, mais on ne peut pas se cramer avant la montagne". Soren Wærenskjold compte bien honorer l’adage « jamais deux sans trois ».

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