Mathis Pichon : « C’est inespéré »

Crédit photo Michael Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michael Gilson - DirectVelo

Mathis Pichon n’en revient pas. “C’est incroyable, inespéré”, confie à DirectVelo le nouveau Champion de France Cadets. Ce samedi matin, il s’est offert le maillot tricolore en réglant un groupe de dix coureurs qui a su éviter une chute collective dans le dernier tour (voir classement). Avant la course, le Picard ne croyait pas au titre. “Finalement, on peut se dire que tout le monde a sa chance”, sourit-il.

« JE DEVAIS ATTENDRE LA FIN DE COURSE »

Au départ, il avait le rôle de sprinteur au sein du comité des Hauts-de-France. “Je devais attendre la fin de course, et ça a marché”. Son coéquipier Hugo Delattre était présent dans l’échappée principale de la matinée. Derrière, il a tâché de rester bien placé toute la course. Sa chute sur l’édition 2019 lui a servi de leçon. “Dans le final, il y a eu plusieurs chutes dont une grosse. J’étais à ce moment-là en troisième position derrière mon coéquipier Matys Risel. Je n’ai rien vu, j’ai juste entendu un gros bruit. Il fallait être devant pour espérer faire un résultat”.

Sur les dix coureurs sortis à la suite de la chute, ils sont quatre des Hauts-de-France. “Je n’ai pas trop cherché à comprendre… J’ai donné tout ce que je pouvais”. Côte à côte avec Thibaud Gruel avant le dernier virage, il a préféré laisser passer le sociétaire du comité de Centre-Val de Loire. “Je me suis dit que c’était mieux de faire comme cela. Je l’ai repassé juste à la fin”.

ONZE ANS APRÈS FLORIAN SÉNÉCHAL

Mathis Pichon n’avait plus gagné depuis 2018. Alors Minime 2, il avait totalisé cette année-là quatre succès. “Cette saison, je n’ai disputé que des grosses courses. C’est pour ça, je pense, que je n’avais pas encore gagné. J’ai deux places de 3e sur des manches de la Coupe de France. J’ai disputé une manche du Trophée Madiot où j’ai pu terminer 11e”, détaille le coureur licencié à l’EC Abbevilloise.

Avec ce succès, il rejoint au palmarès des garçons comme Florian Sénéchal, Anthony Turgis, Simon Guglielmi ou encore Donavan Grondin. “Avant la course, on regarde le palmarès. Ce sont des exemples. On a envie de faire comme eux”, reconnaît le garçon venu au vélo en imitant son frère. “On roule à deux, c’est motivant”, apprécie le coureur installé à Cramont (Somme). Son succès du jour à Gray donnera une motivation supplémentaire à son aîné, Bastien, qui participera ce dimanche à l’épreuve Juniors.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Mathis PICHON