Stylianos Farantakis n'est pas qu'un sprinter

Crédit photo Philippe Le Cocq

Crédit photo Philippe Le Cocq

Stylianos Farantakis en gardait un chien de sa chienne à ce talus. Cette bosse bien raide qui remonte entre Léhon et Tressaint, juste avant d'entrer dans le circuit final de l'Exclusivelo Tour à Lanvallay. "C'est là que j'avais pété au Grand Prix U en avril", se souvient-il. Alors c'est là que le coureur de Sojasun espoir-ACNC a porté l'une de ses nombreuses attaques de la journée. "Florentin Lecamus-Lambert a contré et on se retrouve à sept là-haut", poursuit-il. La bonne échappée est partie pour les 50 derniers kilomètres de la nouvelle Élite Nationale organisée en Côtes d'Armor (lire ici).

Le vainqueur du Grand Prix de Cherves 2018 ne veut pas attendre le sprint. Le sprinter ne veut plus miser sur sa pointe de vitesse ces derniers temps. "Depuis le Tour d'Egypte, je suis moins sûr de moi dans les sprints. À chaque fois je fais 2e ou 3e", explique le 2e de la première étape du Tour de Loire-Atlantique à DirectVelo. Alors, à moins de quinze kilomètres de l'arrivée, le Champion de Grèce du contre-la-montre décide de partir seul. Il tient jusqu'au bout et s'adjuge sa troisième victoire de l'année. "Je montre que je ne suis pas qu'un sprinter, je suis aussi un puncheur", souligne-t-il.

« LE TOUR NIVERNAIS MORVAN PEUT ME CONVENIR »

À partir du 20 juin, il va retrouver le Tour Nivernais Morvan où il s'était classé 8e en 2017. "Ce sera notre première course montagneuse de l'année, elle peut me convenir. Avant la course, je ne savais pas trop où j'en étais car j'ai fait une semaine tranquille. À Luneray, en Coupe de France, je n'étais pas mal et l'équipe a bien remonté au classement de la Coupe de France. Aujourd'hui (dimanche), l'équipe était encore très forte", apprécie-t-il.

Le Tour Nivernais Morvan, tremplin idéal pour le Championnat de France, l'est aussi pour le Championnat de Grèce. Stylianos Farantakis espère bien y jouer sa carte. "La course aura lieu à Athènes. Sur 160 kilomètres, il y aura 3 300 mètres de dénivelé", prévient-il. Sur un tel parcours, Stelios le puncheur aura plus de chances que Farantakis le sprinter.
 

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