Owen James : « J’ai plus d’importance »

Crédit photo Olivia Nieto

Crédit photo Olivia Nieto

Owen James est heureux. Après une période d’adaptation au cyclisme français et à la vie bretonne l’an passé, le Britannique dit être aujourd’hui parfaitement à l’aise dans l’Hexagone et au sein de la formation DN1 de Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau. La preuve sur le terrain pour celui qui s’est imposé, le week-end dernier, sur La Gislard (voir classement). Le coureur de 22 ans, qui vit pendant la saison cycliste en collocation avec Alexis Roche, Stuart Balfour et Lewis Bulley, les autres “British” du groupe, fait le point avec DirectVelo juste avant de prendre part au Tour du Loir-et-Cher.

DirectVelo : Après plusieurs places d’honneur, tu tiens ton premier succès en France !
Owen James : Je suis arrivé bien plus fort que l’an dernier et je m’attendais à mieux marcher en ce début de saison. J’avais déjà fait quelques bons résultats et là, je gagne pour la première fois en France et donc aussi pour la première fois depuis plus de deux ans. Alexis Renard et Antoine Benoist ont bien travaillé avec moi à l’avant. C’était une belle victoire collective. J’espère que cette victoire va me donner suffisamment de confiance pour en gagner d’autres maintenant.  

« AVANT TOUT UN PUNCHEUR »

Tu réalises un gros début de saison après plusieurs places d’honneur encourageantes…
Je sens que j’ai plus d’importance dans l’équipe et surtout, j’ai maintenant eu le temps de m’adapter au sein du groupe. J’ai l’expérience de l’an passé. C’est plutôt sympa de sentir cette évolution, ça me fait plaisir. Je continue d’apprendre beaucoup de garçons très expérimentés comme Micka (Mickaël Leveau, directeur sportif et coach personnel d’Owen James, NDLR), Fabien Schmidt, Frédéric Guillemot, Jérémy Bescond… Ils me disent ce que je dois faire, ils me conseillent très bien et ils savent ce qu’ils disent car ces mecs-là gagnent des courses (sourires).

Connais-tu mieux tes qualités sur le vélo depuis ton arrivée en France ou as-tu encore des doutes quand aux types d’épreuves qui te conviendront le mieux dans le futur ?
Je suis avant tout un puncheur. J’aime les courses longues et difficiles, qui se font vraiment à la cuisse : le type de courses où tu n’as plus que dix costauds à l’avant pour se jouer la gagne dans le final. Les courses où il faut tenter des choses, aussi...

« CA VA ÊTRE TRÈS DUR »

Place dès ce mercredi au Tour du Loir-et-Cher, pour confirmer ta condition actuelle !
Oui, on m’a dit beaucoup de choses sur cette course : on m’a notamment prévenu sur le fait que la course était folle ici et que ça roulait extrêmement vite. Mais je suis prêt à me battre, d’autant que ce sera un rendez-vous important avant l’autre grosse épreuve du calendrier dans les prochaines semaines, le Tour de Bretagne.

Qu’attends-tu de ce Tour du Loir-et-Cher ?
Je ne sais pas trop, pour être honnête. Il faudra voir ce que l’on fait avec l’équipe mais encore une fois, je sais que ça va être très dur. Maintenant, pourquoi ne pas tenter d’aller prendre des coups… et aller chercher un maillot distinctif. Ca peut être un beau challenge.   

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