Matthieu Jeannès s'en rapproche

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Matthieu Jeannès avait fait de la période des Classiques l’une des ses grandes priorités de la saison, et il répond présent. Ce week-end, le coureur d’Hennebont a tour à tour pris la 2e place du Grand Prix Gilbert Bousquet puis la 6e place des Boucles Guégonnaises, ce dimanche. Deux épreuves prestigieuses du calendrier amateur breton sur lesquelles l’actuel leader du Challenge BBB-DirectVelo s’est avéré être l’un des plus actifs, et des plus forts. “On a eu deux courses plus ouvertes que les précédentes comme la Flèche de Locminé ou le Circuit du Morbihan, où j’avais bâché rapidement. L’équipe a bien travaillé pour moi ce week-end, notamment mon frangin qui commence à bien marcher lui aussi. Il a manqué un petit truc pour gagner malgré tout”, regrette-t-il auprès de DirectVelo. “Ce sont de très belles courses et ça me fait plaisir de marcher ici. C’est bien, mais maintenant, il va vraiment falloir gagner,” insiste celui qui compte désormais cinq Top 10 depuis le mois de février dont quatre en Elite Nationale. “Je sens que je me rapproche de la victoire, quand même  Alors on verra si une ouverture se présente bientôt. Il faut garder confiance”.

« JE NE ME FAISAIS PAS TROP D'IDÉES »

Samedi, sur le Bousquet, le Breton a été le seul à pouvoir accompagner Thibault Ferasse, encore professionnel l’an dernier et trop rapide pour Matthieu Jeannès dans la dernière ligne droite. “Je savais qu’il était rapide au sprint mais je n’ai pas calculé dans le final. On a collaboré jusqu’au bout. Si on commençait à se regarder et à jouer au chat et à la souris, on était baisé. On ne peut pas se permettre de faire ça sur un circuit aussi dur, avec des garçons comme Maxime Cam ou Tony Hurel à 30 secondes derrière toi”, rigole-t-il. “En hésitant rien qu’un peu, on se serait retrouvé à portée de fusil du contre”. A-t-il sécurisé la 2e place, ou espérait-il battre le coureur de l’UC Nantes Atlantique au sprint ? “Sur le papier, il était plus rapide que moi mais après une course comme celle-là, on ne sait jamais. On venait de faire un raid de trente bornes devant. Il aurait pu être cramé, il fallait y croire, même si je ne me faisais pas trop d’idées non plus”.

« MORIN EST DANS UNE SACRÉE FORME »

Ce dimanche, encore une fois, l’ancien coureur du Team Probikeshop-Saint-Etienne Loire a joué avec les meilleurs, mais sans jamais vraiment entrevoir la victoire. “Je suis sorti à deux tours de l’arrivée avec Ferron et Lebreton notamment. Des costauds comme Saint-Martin, Schmidt ou Deslandes sont rentrés et finalement, ça s’est joué au sprint”. Un sprint en petit comité puisque seuls neuf coureurs se présentent ensemble dans la dernière ligne droite. “Je crois que tout le monde était cramé et en ce moment, Emmanuel Morin est dans une sacrée forme. Il va très vite et moi, je n’avais qu’à faire ma petite placette, encore”. En attendant mieux.

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