Sébastien Vigier a les crocs

Crédit photo DirectVelo.com

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Champion d'Europe de vitesse par équipes et individuelle, Sébastien Vigier s'attaquera cette semaine aux titres mondiaux de ces deux disciplines dans le vélodrome d'Appeldorn. Le sociétaire de l'US Créteil axe son entraînement vers ces deux objectifs depuis sa dernière course, le tournoi de vitesse du Grand Prix de Granges qu'il a remporté (lire ici)

HÂTE DE RENCONTRER DMITRIEV

"La préparation s'est bien passée, j'ai fait l'impasse sur les dernières Coupes du Monde pour préparer ce Championnat du Monde. Je suis prêt", déclare-t-il à DirectVelo. Mais pour être prêt, le coureur de 20 ans s'est "entraîné dur en janvier. J'ai arrêté la musculation dix jours avant la course".

Même loin des vélodromes, le Parisien garde à l'oeil ses adversaires. "A la télévision ou en compétition, je prête toujours beaucoup d'attention à leurs prestations". Si son radar n'a pas détecté d'adversaire inconnu, il a bien remarqué que le Champion du Monde sortant Denis Dmitriev "revient bien après avoir commencé la saison en dedans alors que les autres ont été réguliers", analyse-t-il. Le Champion d'Europe n'a encore jamais défié en duel le Russe, "mais j'ai hâte de le rencontrer".

TOUTE LA JOURNÉE À BLOC

Mercredi soir, il sera bien entouré. Relayeur de l'équipe de France de vitesse, il s'élancera dans la roue de François Pervis. Sur son porte-bagage, il tirera Michaël D'Almeida ou Quentin Lafargue. "Il y a un gros potentiel avec cette équipe car à chaque poste nous sommes au top", assure-t-il.

Après un jour de repos, ce sera le tour du tournoi individuel, étalé sur deux jours. Sébastien Vigier a décidé de changer son approche du tournoi. Jusqu'à présent, grâce à son temps sur le 200 mètres lancé, toujours parmi les plus rapides, il s'épargnait le 1/16e de finale. Un tour en moins mais un cadeau empoisonné. "Avant, je m'endormais et je me mettais en difficulté dans mes premiers matchs. Maintenant, quand j'arrive à la piste, j'ai les crocs toute la journée, je suis à bloc". Et quand Sébastien Vigier a faim, il croque tout ce qui bouge.

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