Decathlon AG2R La Mondiale : « La meilleure montée qu'on pouvait faire »
Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo
Les Decathlon AG2R La Mondiale étaient dans le coup, mais ils sont tombés sur un os, ce vendredi, à la Classic Var. Celui-ci s'appelait Christian Scaroni et n'a pas laissé la chance à ses deux dauphins de le déborder en haut du mur de Fayence (voir classement). "Comme on le disait avec Paul (Lapeira), on a fait la meilleure montée qu'on pouvait faire. On a été placés comme des rois au pied. Donc, je pense que si Scaroni gagne, c'est parce que c'était le plus fort. On est à notre place derrière, c'est quand même pas mal", constate Victor Lafay immédiatement rejoint par son coéquipier. "Quand j'ai vu qu'il m'avait passé, avec la manière, il était fort, clairement. J'étais fort aussi, mais je suis tombé sur plus fort aujourd'hui. Il n'y a pas de regrets. C'est la jambe qui parle".
Leur discours se rejoint à nouveau au moment d'évoquer leurs sensations personnelles. "Honnêtement, je ne savais pas trop où j'en étais, révèle le Champion de France, avant que Victor Lafay n'emploie exactement les mêmes termes. J'ai des objectifs qui sont encore dans quelques temps, comme les Ardennaises. Je n'avais pas encore vraiment travaillé ce genre d'effort, mais c'est ma spécialité, donc au final j'ai été plutôt bien". Mais pour l'ancien coureur de Cofidis, l'incertitude sur sa forme venait plutôt de problèmes physiques ces derniers temps. "J'ai été malade les dernières semaines. Depuis début janvier, j'ai eu une grippe puis une bactérie derrière qui m'a bien collé. Le week-end dernier, je ne savais pas encore si j'allais pouvoir courir ici".
« PLUS ROULANT, MOINS PUNCHEUR » CE WEEK-END
Finalement, Victor Lafay s'est quand même aligné, surtout que l'arrivée à Fayence lui convenait bien. "Je ne pouvais pas faire de longues sorties encore, mais on s'est dit qu'on allait tenter le coup. Et je pense qu'on a bien fait parce qu'au final, je me sentais bien aujourd'hui". Paul Lapeira ne connaissait pas cette arrivée, mais il avait pu prendre quelques notes pour trouver le bon moment où porter son accélération. "J'avais regardé la dernière arrivée ici avec la victoire de Michael Woods. J'ai vu qu'il était parti dans ces moments-là. J'ai senti que c'était le moment pour y aller. Je n'ai pas de regrets sur la manière dont j'ai géré mon ascension. J'ai donné ce que j'avais à donner. Que je parte là ou 100 mètres plus loin, c'était pareil", pense-t-il, en rappelant encore une fois qu'il y avait simplement plus fort ce vendredi.
Les Decathlon AG2R La Mondiale auront deux possibilités de prendre leur revanche ce week-end, au Tour des Alpes-Maritimes. "Ça va être une course différente. C'est plus roulant, moins puncheur. Peut-être qu'on va récupérer Aurélien (Paret-Peintre) qui était malade aujourd'hui. C'est une course qui lui convient bien. On est content de faire 2 et 3, mais on préfère gagner", glisse Victor Lafay. Paul Lapeira aussi voit un terrain bien différent de celui de vendredi. "Ça va être beaucoup de longs efforts, une journée très difficile sur la longueur. Ce ne sont pas des montées non plus super difficiles, dans le sens où c'est toujours roulant. Je m'accrocherai le temps que je pourrai m'accrocher. Si je ne suis plus là dans le final, tant pis, mais si je peux aller faire le sprint, je le ferai". Pour cette fois-ci tenter de monter une marche au-dessus sur le podium.
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