La Fédération Française de Cyclisme a réagi au plan de déconfinement du ministère des sports appliqué aux sports qui se déroulent sur la voie publique, comme le cyclisme sur route.

Dans un communiqué, la FFC parle de "coup de massue" et critique la jauge de 50 participants par épreuve qui entrera en vigueur à partir du 19 mai et jusqu'au 8 juin (lire ici). "Cette   décision,   arbitraire   et   incompréhensible   pour   nos   dirigeants   comme   pour   nos   licenciés,   va considérablement obstruer la reprise de nos épreuves, pour ne pas dire la rendre impossible", peut-on lire dans ce communiqué.

La Fédération avait œuvré ces derniers temps pour espérer convaincre les autorités afin de remonter la jauge à 100 ou 150 participants (lire ici). "La FFC, ainsi que d’autres fédérations concernées, avait pourtant fortement alerté depuis des semaines, et encore  tout  dernièrement,  alors  que  les  arbitrages  semblaient  ne  pas  être  définitifs,  sur  les  conditions adéquates à réunir pour permettre une reprise effective et indispensable des compétitions". Entre les lignes, on sent que l'instance fédérale reproche au ministère un manque de reconnaissance de son action depuis le début de la crise sanitaire. Le communiqué rappelle qu'elle "a toujours été pleinement engagée dans la lutte contre la Covid-19 et dans le respect des mesures mises en place pour freiner la diffusion du virus. Elle déplore cependant ce nouvel arbitrage des autorités publiques qui met à mal tout un sport déjà meurtri par de longs mois d’absence de compétitions".

La FFC se tourne maintenant vers l'échéance du 9 juin où la limite sera portée à 500 participants sur la voie publique. D'ici là, la Fédération "enjoint néanmoins  tous  ses  licenciés,  clubs  et  bénévoles,  à persévérer  dans  leurs  actions  pour  défendre  le  sport  cycliste  et  maintenir  des  activités  au  sein  de  nos structures et de nos territoires".