Après une première saison en DN1, Maxime Chevalier se cherche toujours. "C'est vrai, j'ai du mal à me situer. J'ai la chance d'être complet mais je ne domine pas dans un domaine précis. Je ne suis pas sprinter, je ne peux pas gagner au sprint. Dans les cols, c'est difficile d'aller jouer la gagne. Je suis plus un puncheur pour une arrivée à dix coureurs", estime le sociétaire du VC Pays de Loudéac.

Parmi les découvertes du coureur de 19 ans figurent les courses par étapes. "C'est tout nouveau pour moi car je n'en avais pas couru en Juniors. Je me suis aussi mieux senti au fil des jours de certaines courses", rappelle à DirectVelo le 5e de L'Estivale Bretonne.

DU CYCLO-CROSS EN PREPARATION

Ses prestations de 2018 lui ont valu d'être retenu comme stagiaire chez la grande soeur Vital Concept. "Le stage m'a permis de connaître tous les coureurs de l'équipe. Nous sommes partis dix jours en stage avec eux et j'ai couru le Tour du Doubs et le Tour du Gévaudan. C'était assez dur mais c'était bien pour l'expérience", apprécie le 4e du Souvenir Louison Bobet. Il espère bien y regoûter en fin de saison "mais il faut d'abord faire une bonne saison", analyse le 7e du Tour de Rhuys.

Pour préparer cette nouvelle saison, l'amoureux du cyclo-cross a fait des petits détours par les sous-bois. "J'en ai disputé un en fin de saison à Nantes (2e) et deux dans le cadre de la préparation à Avessac et à Couëron", indique celui qui est temporairement embêté par son genou. "A cause de cela c'est difficile de me projetter sur mon début de saison", prévient le 13e des Boucles Guégonnaises.