270 bornes à l’avant en trois jours de course pour Similien Hamon

Crédit photo LNC / Marie Vaning

Crédit photo LNC / Marie Vaning

Similien Hamon a parfaitement respecté l’adage « jamais deux sans trois ». À l’attaque durant près d’une centaine de kilomètres lors de la Route Adélie de Vitré, puis encore présent dans l’échappée des deux premières étapes du Région Pays de la Loire Tour, le néo-pro de CIC U Nantes a passé environ 270 kilomètres à l’avant lors de ses trois dernières sorties en compétition. “L’objectif était d’aller dans l’échappée encore aujourd’hui (mercredi) et de conserver le maillot de meilleur grimpeur. Je l’ai bien conforté, je suis content de ma journée”, se félicite celui qui espère bien être en mesure de conserver sa tunique à pois jusqu’au terme de l’épreuve vendredi après-midi. “Il va falloir bien récupérer pour essayer de tenir jusqu’au bout”.

Dans quelle condition physique se trouve-t-il après avoir fourni tant d’efforts à l’avant de la course ces 48 dernières heures ? “Les jambes étaient lourdes en fin d’étape, répondait-il à DirectVelo au terme de la deuxième étape. Il ne faut pas oublier que je reste Espoir 1, ce n’est pas facile à gérer. Je pense que je suis capable de garder le maillot mais ça dépendra de la bataille qu’il y aura dans le peloton. Les points seront en fin d’étapes ces deux derniers jours, sur les circuits finaux, alors il sera compliqué d’aller en prendre beaucoup”.

Alors que la Conti nantaise évolue à domicile cette semaine, il est important pour les jaune-et-bleu d’avoir un représentant à l’avant chaque jour tout en jouant les maillots distinctifs (lire ici). Une mission parfaitement accomplie, jusque-là via son plus jeune élément. “J’aime bien être à l’avant, c’est plaisant. Vitré, c’était quasiment à domicile. Ici aussi. Les trois échappées que j’ai faites étaient toutes quasiment à la maison alors forcément, c’est agréable. Je connais pas mal de gens dans le coin, c’est motivant”. Il y voit surtout l’occasion de prendre de la caisse. “C’est de cette façon-là que je vais progresser même si ça fait mal à la canne”.

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