Clément Champoussin sur la route du Tour d'Italie

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Clément Champoussin a repris la compétition ce vendredi sur des routes qu'il connaît très bien : celles empruntées par le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, lui qui évolue à domicile ou presque en tant que Niçois. Ces routes vallonnées et sinueuses correspondent bien au grimpeur d'AG2R Citroën. "C'est ma course de reprise, je ne sais pas trop où je me situe physiquement. Il y a un gros niveau ici et j'espère quand même assez bien figurer. Je connais toutes les routes de la première et de la dernière étape, un peu moins celles de samedi, rappellait-il auprès de DirectVelo au matin de la première journée de course du week-end. La dernière étape est la plus difficile des trois, avec le plus de dénivelé, même si les deux autres sont également compliquées".

Le coureur de 22 ans le sentait avant le départ : difficile de se faire une place de choix aux avant-postes pour une course de reprise. D'autant plus que le niveau est particulièrement relevé pour cette 53e édition. "Il faut tout de suite être à un bon niveau physiquement pour ne pas trop subir", confirme celui qui peut compter sur le soutien de ses proches durant trois jours. "Pas mal de gens que je connais sont sur le bord des routes, notamment mon père qui était dans l'ascension de Gourdon aujourd'hui (vendredi) mais ça reste quand même différent des autres années comme le public n'a pas vraiment le droit d'être là aux départs ou aux arrivées". Offensif dans le final, notamment en tentant de prendre un coup au deuxième passage sur la ligne d'arrivée, le grimpeur a fait la course dès sa reprise. "On a tous bien roulé, on a fait une bonne étape. J'espère que ça ira mieux de jour en jour. Comme c'est la reprise, ce devrait être le cas", se réjouit d'avance le 4e du Tour de l'Avenir 2019, qui a vu son coéquipier belge Greg Van Avermaet prendre la deuxième place de l'étape (voir classement). 

DEUX TESTS EN CATALOGNE PUIS EN ROMANDIE

Depuis le sommet du Col de Gourdon, théâtre de la première arrivée en altitude du week-end, Clément Champoussin aurait presque pu – il est vrai en exagérant un peu - aperçevoir les sommets transalpins du prochain Tour d'Italie, sur lequel il sera présent pour la première fois au mois de mai, après avoir disputé le Tour d'Espagne l'automne dernier en guise de première course de trois semaines dans sa jeune carrière. "Je pense que ce sera plus pour le collectif cette année encore car après tout, ce ne sera que mon deuxième Grand Tour", précise-t-il lorsqu'on l'interroge sur ses prochaines ambitions pour ce Giro. "Clairement, ça pourrait me faire passer un petit palier supplémentaire pour, ensuite, la fin de saison".

En préparation de ce Tour d'Italie, il se testera d'abord sur deux courses WorldTour d'une semaine : le Tour de Catalogne puis le Tour de Romandie. "Peut-être que sur ces courses-là, je pourrai avoir un rôle de leader, une première fois, pour m'exercer. Sur des courses d'une semaine, ça peut être un bon début". Avec deux premiers tests grandeur nature. 

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