Débuts à l'Essor Basque pour la Groupama-FDJ Conti

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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A une seule reprise, les coureurs de la WorldTour Groupama-FDJ auront la possibilité de croiser en compétition, en 2019, leurs petits frères de la Continental. Seul le Championnat de France Elite permettra en effet de les retrouver sur la même ligne de départ, le règlement ne permettant pas à deux équipes avec des partenaires identiques de participer à la même course.

PRIORITÉ AUX COURSES DE CLASSE 2

Alors, où retrouvera-t-on les douze coureurs de la nouvelle équipe Continental française ? Sur les épreuves de Classe 2 de l'Hexagone, forcément. Ainsi, elle se déplacera notamment au Tour de Normandie, au Tour de Bretagne, au Tour du Jura, à Travers les Hauts-de-France, au Grand Prix de Lillers ou encore à Paris-Troyes. Avec onze coureurs Espoirs, les courses U23 seront également régulièrement au menu. Le Triptyque des Monts-et-Châteaux, Liège-Bastogne-Liège, la Ronde de l'Isard, le Tour d'Italie, le Tour du Val d'Aoste ou encore l'Olympia's Tour figurent ainsi au programme 2019. 

Si les épreuves UCI seront la priorité absolue de la Continental Groupama-FDJ, elle débutera sur le calendrier national. L'Essor Basque, le Grand Prix du Pays d'Aix et le Grand Prix de Puyloubier seront les premières courses disputées par les coureurs de Jens Blatter, Jérôme Gannat et Nicolas Boisson. "Ensuite, dans la saison, il y aura également quelques courses Elites. Il ne faut pas oublier que nous avons des jeunes coureurs, de 18 à 22 ans. Il faut être capable de redescendre d'un échelon mais ce sera loin d'être facile de gagner en Elite, car nous serons attendus", imagine, pour DirectVelo, Nicolas Boisson. 

RENDEZ-VOUS EN TERRE INCONNUE

La structure Groupama-FDJ va découvrir certains coins de la France. "Nous voulons couvrir l'intégralité du territoire français. Nous irons dans des régions où nous n'avions pas la possibilité d'aller par le passé avec la WorldTour. Je pense à l'Alsace ou à la Normandie, apprécie Marc Madiot auprès de DirectVelo. Ça permettra de développer tout ce qu'il y a dans une équipe autour de la course. Aujourd'hui, un sportif de haut-niveau n'est pas là juste pour pédaler vite et fort. Il y a un aspect marketing, communication, hospitalité, relation humaine à développer entre le coureur, les partenaires, les supporters et le grand public. On veut habituer et formater les coureurs. Plus on commence jeune, mieux c'est"

Au moment des manches de la Coupe des Nations, l'équipe devrait être dépouillée de ses meilleurs éléments. "Quand ils auront l'opportunité de courir avec leur équipe nationale, la priorité sera donnée à leur sélection. Nous ne sommes pas là pour remplacer le travail des équipes nationales", prévient Marc Madiot.

Avec un programme aussi chargé, la Conti Groupama-FDJ ne se déplacera pas sur les épreuves de Classe 1 à l'étranger, où elle aurait la possibilité de participer si la WorldTour n'est pas engagée. "Le calendrier est déjà dense. Nous ne pouvons pas tout faire. Nous allons mettre des choses en place en 2019 et on ajustera dans un an s'il le faut, même si on part sur des bases très solides", conclut Nicolas Boisson.

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