Nans Peters : « Maintenant, c'est fait ! »

Crédit photo Florianne Verne

Crédit photo Florianne Verne

Enfin. Nans Peters (Chambéry CF) s'est offert samedi dernier son premier succès en Elite Nationale, avec la Durtorccha. "Un soulagement", confie celui qui voulait à tout prix une victoire à ce niveau-là avant de rejoindre, en janvier 2017, AG2R La Mondiale. Avant la première manche de la Coupe des Nations Espoirs, l'Isérois fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Que représente ton succès à la Durtorccha ?
Nans Peters : C'est un soulagement. Je n'avais gagné jusqu'à samedi que des courses en toutes catégories. Je voulais gagner en Elite avant de passer professionnel. Cela ne me plaisait qu'à moitié de me dire que j'allais passer pro sans avoir levé les bras en Elite. Maintenant, c'est fait ! Et je ne gagne pas n'importe laquelle. La Durtorccha est une épreuve réservée aux purs grimpeurs, et moi je n'en suis pas vraiment un même si je passe les bosses. Je me sentais bien. Au départ, j'avais dit à mes coéquipiers et au staff que j'allais gagner...

38 KILOMETRES EN SOLITAIRE

Et tu gagnes avec la manière...
L'équipe était en surnombre dans les coups. Nous avons bien couru. J'ai attaqué de loin. C'est une course qui compte cinq tours. Dans les trois premiers tours, nous avons eu une élimination par l'arrière. Nous avons attaqué dans la montée du 4e tour, surtout Benoît Cosnefroy. Cela a fait rouler le Team Pro Immo Nicolas Roux. Je contre sur le haut, et je fais la dernière heure de course seul, soit 38 kilomètres.

Alors que tu vas rentrer dans un mois important, comment juges-tu ton début de saison ?
Je n'avais pas d'objectif personnel en début de saison. Globalement, cela s'est bien passé. Je suis plutôt satisfait.  Mon rôle était d'aider l'équipe. Nous avons tenté des choses. A Bohas, en toutes catégories, nous avons par exemple roulé derrière une échappée. A Buxerolles, dimanche dernier en Coupe de France, mon rôle était de travailler pour Benoît Cosnefroy (3e).

« RESPECTER LE MEME SCHEMA QU'EN 2015 »

Quelle importance donnes-tu à la période qui arrive ?
Je vais enchaîner les trois Coupes des Nations : la Kattekoers, le Tour des Flandres et le ZLM Tour. Et il y a au milieu la Boucle de l'Artois (Coupe de France DN1). J'ai forcément envie de bien figurer. J'ai vu l'an dernier au Tour des Flandres que j'avais la possibilité de gagner (lire ici). Je me sens prêt. Je me donne les moyens de bien faire. Je vais passer presque un mois dans le Nord afin d'éviter une fatigue inutile avec les déplacements. J'y suis déjà. Je vais reconnaître ce jeudi la Kattekoers, avec Félix Pouilly. Je suis confiant.

Quelles seront les grandes dates de ta saison ?
Je souhaite respecter le même schéma qu'en 2015. Cela va donc ressembler à l'an dernier, avec ce premier bloc en mars et avril. Le mois de juin sera mon deuxième gros bloc, avec la Course de la Paix Espoirs, le Tour d'Eure-et-Loir, le Tour des Pays de Savoie et le Championnat de France, où je doublerai chrono et épreuve en ligne. Puis il y a le mois d’août, avec si tout va bien le Tour de l'Ain, le chrono du Championnat de France Espoirs et le Tour de l'Avenir. Ce bloc débutera en août et ira jusqu'à la fin de la saison... Je vais également m'accorder des bonnes coupures. En juillet, je vais peu courir. Comme l'an dernier, j'irai rouler en montagne pour préparer la fin de saison.

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