Victor VIDAL

CC Étupes

7e

« Je suis déçu, je voulais un podium, même si 7e, ce n’est pas si mauvais. J’ai peut-être lâché un peu de force en milieu de course. Je voyais beaucoup de groupes partis et je faisais souvent des efforts inutiles. Mais après, je pense que j’ai vraiment bien couru. J’ai réussi à prendre le bon coup qui part à un tour de l’arrivée. On s’est bien entendus même si Guillaume Adam faisait sauter plein de relais. Quand on est revenus à 15-20 secondes, tout le monde a compris que c’était possible. Un gars de notre groupe gagne (Théo Leveque). J’ai cru au podium. Je me suis dit que ça pouvait le faire sur un sprint en bosse.

Théo Leveque sort aux 500 mètres. Il sort fort, on s’est regardé. J’ai relancé aux 400 mètres, mais j’ai vite compris que je n’allais pas sprinter jusqu’en haut. Je me suis rassis, on s’est regardé. Puis ça a relancé aux 300 mètres. Mais j’étais déjà cuit, j’ai sprinté comme j’ai pu. Je savais que c’était une course importante vu mon âge. Je me suis montré, mais pas assez malheureusement. Il y a un bel été qui m’attend et bientôt j’aurai mon maillot de Champion de Bourgogne-Franche-Comté ».

V. VIDAL

Antoine RAUGEL

VC Villefranche Beaujolais

10e - notre photo -

« Comme prévu, je suis resté calme en début de course, mais je ne me suis pas senti bien tout le long. J'étais stressé au départ, j'avais la pression des grands jours. Le Championnat me tenait à cœur, c’est exceptionnel. Je sentais que j'arrivais quand même à suivre les attaques, donc ça allait, mais je n'avais pas ce petit truc en plus que j'ai d'habitude. Il y a peut-être un peu de fatigue, j'enchaîne quand même depuis un moment. La coupure va vraiment faire du bien.

Je savais que ça allait se jouer à la fin. J’étais tranquille parce que j'avais Axel (Salvadori) devant, j'avais 100 % confiance en lui. C'est mon fiston dans l'équipe, j'avais 100% confiance en lui. Derrière, c'était hors de question d’attaquer ou de remettre des mecs à rouler. Finalement, ça se joue dans les deux derniers tours quand ça monte à bloc le Mont des Alouettes à l'avant-dernier passage. Victor Loulergue et moi, on se fait contrer au sommet. Le groupe qui va se jouer la gagne part dans le faux-plat après la ligne. On n’a personne dans le coup. Simon (Baran) y va à contre-temps, un autre groupe se détache, pendant que derrière, on s’est un peu marqué entre favoris. Dans les 15 derniers kilomètres, on s’est enterré. Je me suis dit que j’avais plus rien à perdre, donc j’ai attaqué.

J’ai réussi à sortir seul. Dans un premier temps, je suis rentré sur un groupe. Je suis sorti dans la bosse avant la descente et j’ai rattrapé le groupe où il y avait Simon Baran. J'ai fait un pointage en haut de la bosse, on était à sept secondes du groupe Théo Leveque. Une fois que je suis revenu, ça ne s'entendait plus. Personne ne voulait rouler avec moi. Simon a donné ses dernières forces au pied de la bosse. Après j'ai essayé d'attaquer, j'ai fait le tempo jusque dans le dernier kilomètre mais c'était trop tard. Je ne sais même pas comment je fais pour être ici. C'est vraiment à la tactique et à l'expérience parce que je ne me sentais pas dans un grand jour. C'est quand même un Top 10, mais avec le statut que j'avais, je ne venais pas là pour ce résultat. Mon but était de gagner le maillot ».

A. RAUGEL

Julian BURNET

AC Bisontine

11e

« Dans la première partie de course, je ne me sentais vraiment pas bien. Je n’avais pas les grandes jambes, comme si j'étais endormi. Au fil de la course, ça s'est amélioré. Initialement, notre leader était Gari (Lagnet). Mais on a vu qu'il y avait pas mal de leaders qui étaient piégés dans le final. Il y avait un bon groupe devant, c'était un peu la panique. Toutes les équipes ne savaient pas trop comment gérer l'échappée. Ça sortait, ça ne faisait que d'attaquer par petits groupes. C’était vraiment une course débridée à fond jusqu'à l'arrivée.

Je sors dans le dernier tour avec quatre-cinq mecs, notamment Antoine Berger et Julien Marin. Après Antoine Raugel est revenu sur nous avant l'arrivée sur les Herbiers. Autant tenter et voir où ça allait. Puis j'ai vu qu'il y avait quand même un bon trou derrière nous. Donc je savais qu'on allait au bout. On a limite rattrapé la dernière échappée. Il manquait un peu d'entente dans notre groupe pour que ça revienne devant. J’ai tout donné jusqu'à l'arrivée. Je termine 11ème pour mon premier Championnat de France Elites, derrière de sacrés amateurs quand même. C’est une bonne course ».

J. BURNET

Lorris GERY

UC Pélussin Loire Pilat

12e

« Le sentiment est mitigé. Finalement, je n’étais pas super bien. Ce n’est pas à cause de la chaleur car je la supportais bien au Tour du Beaujolais. Je pensais être un peu plus actif dans le final, mais je ne pouvais pas plus. Je savais qu’un groupe allait partir très tôt, mais je voulais attendre au maximum et j’ai laissé faire. Je me suis accroché. Je visais au moins le podium, je suis un peu dégoûté, même si j’aurais déjà signé pour cette place en début de saison. Je m’étais focalisé sur cet objectif après l’Alpes Isère Tour et je sentais que les sensations revenaient bien ».

L. GERY

Julien MARIN

Hexagone-Corbas Lyon Métropole

13e

« J’ai fait avec les forces du jour. Sur une course d’un jour, on ne peut pas tout gérer. J’étais limite, je me suis dit que j’allais essayer d’anticiper. J’en ai peut-être fait un peu trop au début. Je loupe le groupe qui part pour la gagne. Je ne pouvais pas appuyer plus sur les pédales derrière. On était à 10 secondes dans mon groupe. J’ai fait ce que j’ai pu dans la dernière bosse. J’ai tout donné.Je suis juste satisfait de terminer la préparation par un Top 15.

13e, c’est une place de mieux que l’an dernier. C’est dommage vu les sacrifices consentis. J’aurais voulu faire mieux pour mes deux grand-pères qui sont morts il n’y a pas très longtemps. Les meilleurs sont devant, le Vendée U a couru à la perfection. La course était super dure avec la chaleur. Je suis à ma place. Je termine 28e, 14e et 13e de mes trois Championnats de France. C’est mon dernier Championnat de France Amateurs. Je ne sais pas si je serai au-dessus l’an passé ».

J. MARIN

Hugo THÉOT

Paris Cycliste Olympique

30e

« Ce matin au briefing, c'était un peu tout pour moi dans l’équipe. Même si beaucoup de formations ne nous voyaient pas aussi forts, je pense que j’ai réussi à montrer qu’il ne faut pas nous sous-estimer. J'ai réussi à sortir après que Victor Loulergue ait attaqué pour revenir sur le groupe de devant et on arrive à rentrer à cinq-six. Puis je me suis dit que c'était le moment de contrer, il restait deux tours. J’étais dans un groupe de 25, les leaders se marquaient et je vois que personne ne me rejoint. Malheureusement, je pense qu’ils étaient tous à bloc alors que je me sentais vraiment fort.

J’ai essayé de gérer mon effort pour aller plus loin si jamais un groupe revenait de derrière parce que je sais que tout seul, ce n'est pas l'effort que je préfère. Il y aurait eu un ou deux mecs qui m'auraient accompagné, ça aurait été bien. Je pense qu'on aurait pu aller loin. Je suis déçu parce que je pense que j'aurais pu accompagner les meilleurs avec les jambes que j'avais. Même dans le dernier tour, j'arrive à reboucher des petits trous. Malheureusement, c'est le jeu, j'ai essayé de jouer et j'ai perdu cette fois. Souvent, sur les courses d'un jour, ce n'est pas là où je suis le meilleur. Je suis plus fort sur les courses par étapes, mais je suis arrivé bien préparé et j’étais vraiment bien aujourd'hui. Il faisait déjà chaud au Tour Nivernais Morvan, j’ai eu le temps de m’acclimater. Le circuit correspondait à mes qualités ».

H. THÉOT

Victor LOULERGUE

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

34e

« Il y a forcément beaucoup de déception. On ne venait pas du tout pour faire ce résultat. Il y a de la déception pour l'équipe et tout le staff. Ma stratégie était de patienter jusqu’aux derniers tours. Au final, on a dû en mettre pas mal vers la mi-course, parce qu'il y avait un gros groupe échappé et qu’on n'avait que Jules (Drouet) devant. On a escaladé le Mont des Alouettes une première fois, on est revenu sur le contre et il restait le groupe de cinq devant. Je pense qu'on a fait pas mal de boulot pour les autres. Honnêtement quand il y avait presque deux minutes d’avance pour Léandre Huck, j’ai cru que c’était fini. Mais on s’est dit qu’on n’était pas là pour rien, il fallait qu’on mette tout pour essayer de jouer le titre.

Dans l’avant-dernier tour, on s’est mis à fond pour boucher le trou. On a réaccéléré dans la montée et on se fait contrer. On ne peut pas y aller et c’est le bon coup qui sort. Physiquement j’étais bien. Je n'avais pas couru depuis la Course de la Paix, j’avais bien préparé mon truc. Quand ça ressort dans la cuvette après la ligne, je suis un peu enfermé, je ne peux pas y aller. Derrière ça fait rideau et c’était fini. J'étais super motivé à l'idée de faire un truc sur ce Championnat de France. Le circuit me convenait bien, même si la bosse n’était pas assez sélective. Dans les roues, on économisait vraiment beaucoup de watts. Si tu ne faisais pas d'efforts dans la bosse et que tu suivais une fois la ligne passée, ça pouvait le faire. Et à l'inverse, si tu faisais beaucoup d'efforts et que tu te faisais contrer, c'est là que c'était plus compliqué. Aujourd’hui, on est tombé sur plus malin que nous. On s’est fait contrer mais on a essayé. »

V. LOULERGUE

Mickaël GUICHARD

Team Atria-Montluçon Cyclisme

Echappé

« Sur un circuit assez technique comme ça, on était aussi bien dans l'échappée mais finalement, en étant devant, le vent freinait bien. On était cinq, mais avec deux ou trois gars de plus, ça aurait permis d'être un petit peu plus confortable. Léandre Huck était très costaud, c'était quand même le meilleur de l'échappée. Pour ma part, il me manque encore un petit truc. C'est dommage parce que je pense qu'il y avait vraiment mieux à faire et qu’on aurait pu aller beaucoup plus loin.

Depuis le début de saison, il me manque un petit quelque chose. Je sens que ça revient petit à petit, je vais rester bien concentré sur ma fin de saison. Le circuit était super sympa mais il fallait composer avec la chaleur. On est venu ici avec l'objectif de peser sur la course et d'aller chercher le meilleur résultat possible. Dans un Championnat, il peut se passer beaucoup de choses et c’est assez difficile de faire ce qu'on veut. Mais je pense qu'on a fait une belle course. Mon ambition personnelle était de peser sur la course. Je pense que j'ai réussi, même si j'ai un petit peu de regrets. Ça ne se joue pas à grand-chose, il faut vraiment être concentré tout au long de l'année. Le milieu amateur s'est professionnalisé, il ne faut rien laisser au hasard ».

M. GUICHARD