Arnaud De Lie : « La forme est revenue »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Arnaud De Lie montre, une fois encore, qu'il ne faut pas tirer de bilan trop hâtif du premier mois de compétition. Après deux abandons en Espagne, à la Clasica Jaén et au Tour de Murcie, le coureur de Lotto-Dstny a été un des coureurs les plus costauds de ce Circuit Het Nieuwsblad. "J'étais vraiment fort. Tout le monde s'inquiétait, moi aussi un petit peu, mais je revenais d'un stage en Espagne d'une semaine avec Cédric Beullens. La forme est revenue. Il faut rester calme, je ne peux pas devenir mauvais en une semaine", confirme à DirectVelo le 4e de la Classique d'Almeria.

Certes, au point de vue comptable, sa 10e place de ce samedi est inférieure à sa 2e de l'an dernier. Mais le vainqueur du Grand Prix de Québec, pris dans la tenaille jaune des Visma-Lease a bike, a fait mal à ses adversaires. Pourtant, le coureur de bientôt 22 ans a eu un démarrage difficile quand Matteo Jorgenson, une des recrues de la Visma, a haussé le ton dans le Wolvenberg. "J'étais vraiment à bloc, je me disais, il reste encore plus de 50 bornes, comment je vais faire ? Mais au Molenberg, j'étais déjà mieux, au Berendries aussi, je sentais que plus la course avançait et mieux j'étais". Derrière Jorgenson qui a pris un coup d'avance avant le Mur de Grammont, Arnaud De Lie fait péter Tom Pidcock dans la montée pavée.

« C'EST ENCORE UNE D2 QUI DOIT PRENDRE LA COURSE EN MAIN »

Après le Bosberg, dernier mont de la journée, Jan Tratnik et Nils Politt s'isolent à l'avant. Les Lotto-Dstny sont les seuls à rouler pour tenter de boucher le trou. "Les autres équipes jouaient au poker. Au final, je suis bien content qu'on ne soit pas revenu car je n'ai pas gagné le sprint (voir le classement). Je remercie mes équipiers d'avoir roulé. Je vois que c'est encore une D2 qui doit prendre la course en mains", constate Arnaud De Lie qui avait d'ailleurs pronostiqué la victoire du Visma-Lease a bike au départ.

Le vainqueur du Grand Prix du Morbihan l'an dernier prouve qu'il voit bien la course et mesure bien la concurrence. "Je connais les parcours de mieux en mieux. Dans une Flandrienne, je me fais piéger rarement parce que je ne connais pas le parcours. Je sais quand chaque bosse va arriver, je sais me replacer". Et quand les jambes sont bien là, ce sont les premières places qu'il est capable d'aller chercher.

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