Julie Van de Velde a produit un démarrage cinglant dans la côte des Andrieux, à 59 kilomètres de l’arrivée de la troisième étape du Tour de France Femmes. “Le plan était de garder le maillot de meilleur grimpeur dans l’équipe. Nous étions 1ère et 2e au classement“, rappelle au micro de DirectVelo la sociétaire de Fenix-Deceuninck, qui était devancée par sa coéquipière Yara Kastelijn pour ce paletot distinctif.

La Belge de 30 ans a poursuivi son effort en solitaire. “J’ai rapidement eu 30 secondes d’avance. J’ai essayé de rouler à mon propre rythme. L’écart a grandi, ça m’a vraiment motivée“. La marge est montée jusqu’à environ deux minutes. Avant de décroître inexorablement... Mais la Flamande n'a rien lâchée et elle n'a été rattrapée... qu'à quelques encablures de la ligne d'arrivée !“Finalement, il y avait 200 mètres de trop…“.

JULIE DE WILDE A FAIT LE SPRINT

Passée toute proche d'un véritable exploit, Julie Van de Velde avait tout de même le sourire après l'arrivée, en zone mixte. La voilà désormais nouvelle détentrice du maillot blanc à pois rouges. “Tout le monde était très enthousiaste tout le long du parcours. L’équipe m’a beaucoup motivée et croit en moi. Leur soutien est incroyable“.

De son côté, sa compatriote et collègue Julie De Wilde était présente pour le sprint et a terminé dans le Top 10 (voir classement). “J’ai bien géré jusqu’à la flamme rouge. Mais dans le dernier rond-point, j’ai perdu quelques places. Quand j’ai sprinté, j’avais sept concurrentes devant moi. Je suis revenue proche. Si j’avais été mieux placée, j’aurais pu obtenir une meilleure place. Mais je suis déjà contente. Ces deux derniers jours, je ne me sentais pas bien, je souffrais dans les montées. Je me suis bien battue et je suis contente d’avoir résisté aujourd’hui". Collectivement, la WorldTeam belge réalise en tout cas un début de Tour de France très solide.