Henri-François Renard-Haquin : « Ça revient petit à petit »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Henri-François Renard-Haquin est passé proche de s’offrir un premier succès de marque, depuis qu’il évolue chez les Elites. Sur le Championnat de Bourgogne-Franche-Comté, il n’a été devancé que par Kévin Avoine, sur la ligne d’arrivée tracée à Selongey (voir classement). "On était en sous-effectif par rapport au SCO. Au début, j'étais le seul dans l'échappée, avant d'être rejoint par Campioni. J'ai essayé de ne pas trop en faire comme j'étais seul. J'ai fait toute la course devant, c'est bien, ça me met la poignée. Je suis déçu mais ce n'est que partie remise", regrette le coureur du CC Etupes.

« AVEC 100 MÈTRES DE PLUS… »

Alors que Quentin Bezza fournit un numéro solitaire à l’avant, l’ancien Champion régional Junior ne compte pas ses efforts. "Je suis le premier à faire l'effort pour rattraper Bezza. On ne savait pas s'il allait être disqualifié ou pas car il a poussé un coéquipier, mais sans doute pas méchamment. Quand on l'a rattrapé ça n'a pas arrêté d'attaquer, tout le monde en mettait un peu". Du SCO Dijon, à Thomas Morichon, en passant par son coéquipier Simon Baran et lui-même. "Ça s'est passé comme ça jusqu'au bout". Mais en vain, personne n’arrive à prendre le large et c’est au sprint que le maillot doit se jouer.

Avec un virage aux 200 mètres, la tactique est simple. "On devait passer le virage en tête comme il n'y a que 200 mètres après. Simon devait me lancer, mais Morichon a attaqué et tout désorganisé, donc on s'est fait coincer, et Avoine passe en premier. Avec 100 mètres de plus je pouvais peut-être le dépasser, mais c'est la course". Cette situation lui laisse quelques regrets, lui qui aurait pu lancer sa saison ce dimanche. "C'est dommage car les jambes reviennent tranquillement. Je n'ai pas eu des sensations folles depuis le début de l'année. Je me sentais beaucoup mieux l'année dernière en début de saison".

« ÇA NE ME DÉCOURAGE PAS »

Plongé dans une période d’examens, son BTS en hôtellerie-restauration lui mange de l’énergie. "Ça fait un an et demi que je suis en examen donc c'est compliqué pour m'entrainer, avec le stress etc. Je n'ai pas pu faire de courses par étapes, et j'aurais bien voulu. Là je vais bientôt avoir fini, ça revient petit à petit donc il n'y a pas de raisons que ça n'aille pas". C’est cet enchainement de jours de course dont il a besoin. "Je pense qu'il me manque ces courses par étapes et un peu de caisse. L'an dernier j'ai eu une saison compliquée comme c'était ma première année en Elite".

Cette découverte du haut-niveau s’était moyennement passée puisqu’il avait enchainé deux grosses blessures, malgré une 7e place à Arbent-Bourg-Arbent. "Je me suis cassé deux fois la clavicule donc je n'ai pas fait une saison complète. J'ai à peine 16 000 kilomètres dans l'année. Il m'en manque par rapport à des mecs qui ont fait la saison entière. Ça ne me décourage pas, je sais ce qu'il me reste à faire pour y arriver". Le Championnat de France sera un gros objectif. "On fera un point après mais je mets le cap là-dessus". Comme le Tour du Pays de Montbéliard, organisé par son club, où Henri-François Renard Haquin pourra enfin se tester sur plusieurs jours, en Classe 2 en plus.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Henri-François HAQUIN