Tony Gallopin et l’ensemble de la formation AG2R La Mondiale n’ont pas démérité, mais ça n’a pas été suffisant. 2e du contre-la-montre individuel, ce jeudi, le Francilien termine également 2e du classement général final au terme d’une ultime étape qui s’est disputée au sprint, lors de l’habituelle arrivée de Poitiers (voir classements). Tour à tour, Julien Duval, Alexis Gougeard ou Tony Gallopin ont pourtant tout tenté pour déjouer les plans de la Cofidis. En vain. “On a essayé. On savait que ça allait être compliqué, mais on voulait au moins tenter de gagner l’étape. Renverser le général, face à une équipe Cofidis très forte et un Christophe Laporte au-dessus du lot, était presque impossible. On s’est battu. On est venu sans sprinteurs, donc on a fait avec nos armes”.

Sur le nouveau circuit final de cette 5e étape, Tony Gallopin a tenté sa chance à la faveur de la dernière ascension, placée cette année au niveau de la flamme rouge. “Je n’étais pas venu ici depuis 2009. Je ne me souviens pas vraiment du final précédent. Ce nouveau circuit est intéressant, mais la bosse n’est peut-être pas assez dure pour éliminer les sprinteurs”, analyse-t-il, après coup, pour DirectVelo.

UN CHRONO RASSURANT

Alors qu’il n’avait plus couru depuis la Clasica San Sebastian, le 3 août dernier, le coureur de 31 ans se dit satisfait de ses sensations, pour sa course de reprise. “C’était quatre belles journées pour remettre en route. Je suis content d’en terminer et de pouvoir passer à la suite. Ce qui est rassurant, c’est le contre-la-montre. Je n’avais pas fait un bon chrono depuis un petit bout de temps. Ce résultat me permet de situer mon état de forme. Sur le reste des étapes, c’est dur de tirer des enseignements. Quand on n’est pas sprinteur, c’est frustrant. Il faut dire ce qu’il en est : ce sont quatre étapes pour sprinteurs, même si l'on s’est battu pour aller dans les échappées. C’est une course qui manque peut-être un peu de difficultés”.

Dans les temps, Tony Gallopin espère confirmer son regain de forme dès ce week-end, sur un circuit où il sera l’un des candidats à la victoire. “J’en saurai plus dimanche après le Grand Prix de Plouay, c’est sûr”.