Neriah Meunier Sow choisit le Sénégal

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Le drapeau sénégalais apparait désormais en lieu et place des couleurs bleu-blanc-rouge dans la fiche coureur de Neriah Meunier Sow. Et pour cause, le sociétaire de la formation Martigues SC Payden&Rygel a récemment fait le choix de changer de nationalité sportive. Avec une idée bien précise en tête, dont il ne se cache pas : “c’est principalement pour les sélections. J’aimerais participer au Championnat d’Afrique dès cette année à Brazzaville du 9 au 12 août”.
Ce Championnat continental au Congo pourrait être suivi, aussi et surtout, d’une possibilité de disputer un Championnat du Monde. L’épreuve est organisée au Rwanda cette année. “Je vais jouer ma qualification au Championnat d’Afrique. Pour l’instant, le Sénégal n’a pas assez de points UCI mais oui, ça peut se faire”, concède celui qui est natif de Dakar mais qui a rejoint Montpellier dès ses 1 an.
4 POSSIBILITÉS DE SE QUALIFIER POUR KIGALI
L'équation est simple, s'il est Champion d'Afrique Espoirs contre-la-montre ou de la course en ligne, il sera qualifié d'office. Même en cas d'échec, il lui reste plusieurs chances. Avec les points marqués à Brazzaville, il doit rentrer parmi les 60 premiers du classement Elite de l'Africa Tour au 19 août. En effet, chaque pays représenté par un coureur Espoirs parmi ces 60 premiers aura droit à un engagé, s'il n'est pas déjà qualifié. Sinon, si à ce Championnat, il se classe parmi les 4 premiers d'une épreuve, il marquera au moins un point pour la Coupe des Nations Espoirs ce qui qualifiera le Sénégal pour le Rwanda. Dernière chance, bénéficier d'une des trois invitations qu'enverra l'UCI.
Outre l’incertitude autour d’une qualification pour les épreuves Espoirs - contre-la-montre et/ou course en ligne -, l’Héraultais admet avoir besoin de “trouver les fonds nécessaires” pour rêver disputer le Mondial. “J’essaie de trouver un sponsor au Sénégal, ou même ici en France”. Tâche à lui désormais de trouver également une compétition à disputer prochainement au niveau UCI, avec l’idée de marquer quelques points qui pourraient lui permettre de se rapprocher du Rwanda. “Si la plupart des sélections n’envoient pas beaucoup de coureurs à cause du parcours et de la localisation, ça peut me laisser une chance de jouer quelque chose en Espoirs, comme une échappée”. Le chemin s’annonce encore long et incertain, mais l’espoir est permis. En attendant, il dispute à partir de ce vendredi le Tour de la Martinique, en Elite Nationale.
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