Florentin Lecamus-Lambert, encore plus fort

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Une victoire en cache une autre pour Florentin Lecamus-Lambert. Après avoir entamé sa campagne de Classiques bretonnes le week-end dernier, par une victoire sur la Route bretonne, le coureur du VC Rouen 76 n'a pas perdu la main et enchainé en accrochant la mythique Manche-Atlantique à son palmarès (voir classement). "J'ai toujours voulu gagner Manche. Le concrétiser, c'était plus compliqué et ça l'a fait, donc c'est parfait", se réjouissait-il à l'arrivée, en bagarre avec le froid et les conditions climatiques qui n'étaient pas évidentes en Bretagne, ce dimanche.

En plus, il a fallu être patient pour faire la décision. "En grande partie, on savait qu'on attendrait le circuit final, après on essayait de se protéger, de ne pas trop en faire au début de course pour vraiment être sur la fin de course. Et ça s'est justement fait dans le final". Les coureurs du VC Rouen 76 n'ont pas été dérangés pour mettre leur plan à exécution. "On savait que si on n'insistait pas, il n'y aurait pas eu trop de course peut-être, et c'est ce qui s'est passé. Après, le vent n'était pas favorable, donc ça a joué aussi". C'est finalement à la cloche que Florentin Lecamus-Lambert a pu taper du poing sur la table.

« C'EST LE DERNIER QUI SE RASSOIT »

L'attaque est tranchante, et les Rouennais, en plus de leur expérimenté coureur, peuvent compter sur Mattéo Viardot, déjà aux avant-postes, et Esteban Foucher. "On se retrouve tout de suite avec le surnombre, on peut jouer. Et quand on peut jouer, on peut choisir. Si le vent nous intéresse, on roule, si ça ne nous intéresse pas, on ne roule pas. Forcément, ça nous met tous dans une bonne dynamique". Malgré des tenatives successives de Florentin Lecamus-Lambert et Matéo Viardot, le groupe de sept coureurs se joue finalement la victoire, dans la dernière ascension de Cadoudal.

Et dans cette longue ligne droite, Florentin Lecamus-Lambert est dans son registre. "J'en parlais avec Jean-Phi (Yon), c'est mon truc, c'est ce que j'aime. Un gros sprint de loin en force, et puis c'est le dernier qui se rassoit. C'est sûr, c'est long, il faut tenir. Mais je préfère sprinter de loin. Et sur une arrivée comme ça, c'est l'état de forme qui joue". La marge n'est pas énorme mais suffisante pour s'offrir une deuxième victoire de rang. "Ça m'a peut-être débloqué. Après, je sais que j'ai le niveau, même plus que l'année dernière. L'année dernière, je fais 6. Là, j'ai vraiment un bon niveau et ça se concrétise". Il faudra donc compter sur lui pour la suite.

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