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Chrono 47 : Un accrochage malheureux entre le Vendée U et Fybolia

Crédit photo Cloé Colinet / DirectVelo

Crédit photo Cloé Colinet / DirectVelo

Voilà qui restera sans nul doute comme l’une des images fortes du Chrono 47, troisième manche de la Coupe de France N1, disputée ce dimanche autour de Sos, dans le Lot-et-Garonne. Dans la dernière descente du parcours de ce chrono par équipes, à quelque 1500 mètres de la ligne d’arrivée, les formations du Vendée U - en lice pour la victoire - et de Morbihan Fybolia GOA se sont gênées, ce qui a condamné tous les espoirs des deux formations. “C’est un vrai concours de circonstance car on s’est retrouvés à rattraper les coureurs de Fybolia dans cette descente. On était en train de prendre des risques car on jouait le podium, voire la victoire, et de leur côté ils ont peut-être fait part d’un manque de conscience”, analyse Lucas Boniface avec un peu de recul, au lendemain de cet incident. “On était tous à fond à ce moment-là, après une heure d’effort. On y voyait un peu flou… C’était une descente avec pas mal de virages, on s’est retrouvés côte à côte et dans un virage, ils ont voulu prendre au plus court et nous ont refermé la porte alors que de notre côté, nous étions aussi obligés de prendre quelques risques car on parle d’une possible victoire sur une manche de Coupe de France. L’an passé, on avait gagné pour deux secondes seulement alors il fallait tout donner jusqu’à la fin”.

LUCAS BONIFACE TOUCHÉ AU COUDE

Lucas Boniface, qui était alors en troisième position dans le train des Vendéens, accroche la roue arrière de Grégory Pouvreault, qui le précédait dans la file. Et se retrouve projeté au sol. “J’ai quelques plaies superficielles, ce n’est pas bien grave en soi, même si j’ai sûrement un trait de fracture au coude et qu’il va falloir surveiller ça dans les prochains jours. Je vais attendre huit jours pour passer une radio de contrôle et savoir ce qu’il en est exactement”.

Du côté de l’équipe Morbihan Fybolia GOA, on a été surpris de voir l’équipe du Vendée U surgir comme de nulle part à grande vitesse. “On nous avait prévenus à l’oreillette qu’ils rentraient, juste avant, mais on a quand même été surpris de les voir débouler d’un coup. Ils sont passés à une vitesse folle, on n’a rien pu faire, promet Victor Dreano. Il était compliqué pour nous de nous ranger en descente. Honnêtement, on a essayé de rester sur le côté mais ça n’a pas été suffisant malheureusement”.

BOYAU EXPLOSÉ POUR YOANN PAILLOT  

Par chance, aucun des coureurs de la N1 morbihannaise n’est allé au sol, bien que Basile Delalande se soit retrouvé les deux roues sur le bas-côté et que Yoann Paillot a explosé son boyau au freinage. “On a perdu une ou deux minutes dans l’affaire”, regrette Victor Dreano, qui était en dernière position de son équipe et qui a vu Lucas Boniface littéralement traverser la chaussée en passant entre les deux premiers concurrents de l’équipe Morbihan Fybolia GOA. “C’est allé tellement vite ! Je pense que ce n’est pas de la faute de qui que ce soit. C’est vraiment un concours de circonstance malheureux mais évidemment, on n’a pas du tout cherché à gêner les coureurs du Vendée U”, relate encore celui qui sort d’une mononucléose et qui est bien sûr désolé de cette situation. 

À noter que sur cette portion du circuit, la route était légèrement humide mais les coureurs n’ont essuyé une averse que lors des tout premiers kilomètres de l’épreuve. “Clairement, ça n’a pas joué, ce n’est pas à cause de la météo que l’on est parti à la faute”, assure Lucas Boniface. Après cet incident, les Vendéens ont finalement coupé la ligne d’arrivée en fond de Top 10, tandis que les Bretons ont terminé très loin des meilleurs (voir classement). Tous très déçus par cette fin de chrono rocambolesque.

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Portrait de Lucas BONIFACE
Portrait de Victor DREANO