Nicolas Prodhomme est beaucoup plus sollicité

Crédit photo Fabien Lenfant / DirectVelo
Sur un petit nuage à la suite de ses succès d’étapes au Tour des Alpes et surtout au Tour d’Italie, Nicolas Prodhomme remet un dossard en France, cette semaine, à l’occasion de la Route d’Occitanie-CIC. "Cette quinzaine de jours depuis le Giro est passée vite. Après ma victoire au Tour des Alpes avec Paul (Seixas), j'avais déjà senti qu'il y avait plus de sollicitations. Au Tour d’Italie, j'ai vraiment vu que c'était un cran au-dessus. Le téléphone sonne beaucoup plus souvent qu'avant. J’ai changé de statut", confie au micro de DirectVelo le pensionnaire de Decathlon AG2R La Mondiale qui n’avait plus couru dans l’Hexagone depuis la Faun-Ardèche Classic début mars.
Mais le coureur de 28 ans reste toujours mobilisé. "Une fois le Giro fini, je me suis relâché trois-quatre jours. Mais je n’étais pas non plus en vacances, la vraie coupure sera après le Championnat de France. La récup’ est mon point fort et je compte bien profiter de ma forme". Ce mercredi, à l’occasion du contre-la-montre inaugural de la Route d’Occitanie-CIC, il a terminé aux portes du Top 10. "J’ai essayé de bosser cet exercice en rentrant du Tour d’Italie. On n’en a pas eu beaucoup là-bas. Il fallait tenir les watts en position aéro". Le grimpeur a apprécié le parcours vallonné sur ces 10,5 km, avec la côte de Tiergues à mi-chemin, longue de cinq bornes avec une pente moyenne de 4,7%. "C’est rare d’avoir des chronos comme ça. J’ai bien aimé, même si j’aurais presque préféré que ce soit plus raide".
« J’ATTENDS CETTE JOURNÉE AVEC IMPATIENCE »
Au terme de ce contre-la-montre, Nicolas Prodhomme a perdu une trentaine de secondes sur le vainqueur, l’Espagnol Raul Garcia Pierna (Arkéa-B&B Hôtels). Une différence loin d’être rédhibitoire avant la terrible troisième étape avec les ascensions du Col du Tourmalet et de Luz Ardiden. "J’attends cette journée avec impatience avec des cols vraiment longs, ça me plaît. Lors des précédentes éditions, ce n’était pas autant destiné aux purs grimpeurs, c’était plus usant". À l’issue de cette épreuve, il se rendra donc au Championnat de France aux Herbiers (Vendée), pour tenter de conserver au sein du collectif Decathlon AG2R La Mondiale la tunique bleu-blanc-rouge de son coéquipier normand Paul Lapeira.
À la fin de l’été, il ne pourra pas disputer un autre Grand Tour avec le Tour d’Espagne, pour des raisons familiales. "Mon frère se marie en septembre". Cependant, un beau calendrier estival l’attend avec notamment la Clasica San Sebastian, le Tour de l’Ain et le Tour du Limousin. Mais pas que : "je pointe surtout le Tour du Luxembourg que j’ai bien apprécié l’an passé, ainsi que la Polynormande qui est proche de chez moi en Normandie".
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