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L’AVC Aix-en-Provence finit sur une mauvaise note

Crédit photo Philippe Le Cocq

Crédit photo Philippe Le Cocq

L’AVC Aix-en-Provence a perdu la tête sur la dernière manche de Coupe de France N1. Leader du challenge de régularité au départ, les Aixois ont raté leur dernière, au Grand Prix de la Ville de Fougères, ce mardi. Alors à l’arrivée, c’était forcément la soupe à la grimace. "Je suis déçu. Au Périgord, j'avais un peu sauvé l'équipe, donc j'avais à cœur de gagner cette Coupe de France. C'est dommage parce que tout le monde me courait dessus, je ne pouvais rien faire d'autre", regrette Nicolas Breuillard, qui a encore une fois porté son équipe d’un point de vue comptable, grâce à sa 11e place en Bretagne (voir classement). "Il faut qu'on en discute avec les coureurs, pour que je comprenne ce qu'il s'est passé. Mais on n'était pas à la hauteur. On n’a que Nico qui sauve notre 2e place (voir classement). On a manqué de présence", peste Evaldas Siskevicius, le directeur sportif.

Nicolas Breuillard ne peut qu’acquiescer. "C'est sûr qu'on n’a pas été assez présent collectivement. Les gars ont fait un super début de course mais une fois arrivé sur le circuit, il fallait que l'équipe tourne et au final, on s'est enterré". Son DS a d’ailleurs la même analyse. "Je voulais qu'on court offensivement. Ils ont réussi à le faire au début. Quand un groupe de neuf coureurs avec des costauds est sorti, ça ne nous dérangeait pas. Mais sur le circuit final, on a été débordé". Une course à deux vitesses, et une équipe aussi dont les rôles étaient coupés en deux au départ. "On avait une tactique ce matin. Une première moitié de l'équipe devait faire le début de course et l'autre moitié la fin, avec Oliver Knight et moi en cartes maîtresses. On a échoué, c'est comme ça", constate l’ancien Champion de France Espoirs.

« ON AURAIT PU MIEUX FAIRE »

Sur ce fameux circuit final, les coups sont partis par vagues, et les Aixois n’ont pas été assez présents. "Ça s'est fait à la jambe parce que devant, ce sont des costauds. Mais bon, quand on a un coup de retard, c'est compliqué de le rattraper", note Nicolas Breuillard. Evaldas Siskevicius tente de l’expliquer, mais sans être convaincu. "Peut-être qu'on était un peu fatigués après Plouay mais je ne pense pas que ça ait joué sur notre prestation du jour. On a fait attention, certains coureurs n'ont pas couru longtemps. Bourg Ain Cyclisme a été supérieur. Même Fybolia alors qu'ils étaient à Plouay comme nous". Cette année laisse des regrets à Nicolas Breuillard. "Je pense qu'avec l'équipe qu'on a, il y a des choses à revoir. Sur l'année en générale, on a bien fait, mais on aurait pu mieux faire", déplore-t-il.

Du côté de la direction, Evaldas Siskevicius a du mal à cacher sa déception, mais garde de beaux souvenirs de cette campagne malgré tout. "Forcément je suis déçu, je pense que l'on pouvait gagner cette Coupe de France. Mais si en début d'année, on m'avait dit qu'on finirait 2e, on aurait signé tout de suite. Notre victoire sur le Chrono 47 est un de mes meilleurs souvenirs en tant que DS. On a fini 2e de la Coupe de France, on a fait une belle saison. On est déçu parce qu'on était 1er mais c'est comme ça, il faut accepter". En soi, l’AVC Aix-en-Provence a progressé par rapport à 2022. "Le bilan reste positif. L'année dernière on a fini 3e, cette année 2e. J'espère qu'on gagnera l'année prochaine, rigole-t-il. On va perdre certains coureurs mais on travaille sur le recrutement, on va essayer de continuer à être performant et se maintenir dans les meilleures équipes de France". Pour que la grimace laisse place aux sourires dans un an.

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