Thomas Garel : « Mon niveau ne fait que monter »
Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo
Sur cette dernière partie de saison, et globalement depuis le début de l'été, Thomas Garel ne sort plus du haut des classements. Vainqueur récemment en Coupe de France N2, au Tour du Périgord, le coureur de l'UC Cholet 49 enchaîne les places d'honneur, sur les courses par étapes comme sur les courses d'un jour. Ce mercredi, il a décroché un troisième succès cette année en s'imposant en solitaire sur Jard-Les Herbiers. Avec ce nouveau résultat significatif, Thomas Garel va solidement s'installer dans le Top 10 du Challenge DirectVelo Elites. Au micro de DirectVelo, il est revenu sur cette journée en Vendée qui ne peut que lui donner le sourire.
DirectVelo : Cholet avait la grosse équipe, et à l'arrivée, c'est un doublé !
Thomas Garel : Oui, c'était un objectif au briefing, on voulait vraiment bien réussir. Les Herbiers, c'est tout proche de Cholet. Je sais que notre DS habite aux Herbiers donc c'était important pour lui aussi. Gagner, c'est déjà super, mais faire 1 et 2 c'est encore mieux.
Comment as-tu géré ta course ?
On s'est retrouvé assez vite à très nombreux devant, on était bien représentés avec l'équipe. On a laissé faire et quand on est arrivé dans la partie difficile de la journée, on a relancé en essayant toujours d'être en nombre. Et puis on jouait avec le fait qu'on avait Anatole (Leboucher) souvent derrière, donc on savait qu'en cas de sprint c'était une valeur sûre pour nous.
« ANATOLE M'A DIT D'Y ALLER »
C'était un peu l'épouvantail en cas de sprint...
Oui tout à fait, du coup on avait nos cartes pour essayer de sortir avant l'arrivée et si à 5 kilomètres on voyait que c'était compliqué, on jouait sa carte au sprint. J'ai essayé une première fois dans la côte du Puy du Fou, j'ai fait quelques kilomètres tout seul et j'ai vu que c'était bien organisé derrière, du coup je me suis relevé. Tout s'est regroupé juste avant Chambretaud. J'étais en tête du groupe, Anatole m'a dit d'y aller parce que j'étais bien et il m'a fait confiance, du coup j'y suis allé et personne n'a pris la roue. Après c'était un contre-la-montre individuel.
Tu as senti que tu pouvais aller au bout ?
Il n'y avait plus trop de questions à se poser, après c'était très dur. Mais comme c'était des montées-descentes ça me convenait bien, je pouvais emmener beaucoup de braquet dans les descentes, récupérer et monter les bosses très fort. Derrière j'avais quand même trois coéquipiers qui n'ont pas fait de cadeaux aux adversaires et qui sont allés chercher tout le monde. Je pense que ça s'est désorganisé à cause de ça et ça m'a permis de gagner.
« UNE FOIS QUE LES BEAUX JOURS ARRIVENT... »
Tu fais une super saison, notamment cet été où tu ne sors pas du haut du classement...
Je sais que le début de saison ne me correspond pas trop à chaque fois, je n'aime pas trop le mauvais temps et les premières courses sont un peu dures pour moi. Mais je sais qu'après, mon niveau ne fait que monter toute la saison. Donc une fois que les beaux jours arrivent, j'en profite jusqu'à la fin de saison. La forme reste là.
Tu sens que tu as un nouveau statut dans le peloton ?
Je ne l'ai pas vraiment ressenti, peut-être en début de course, mais après une fois qu'on se retrouve entre costauds en fin de course, tout le monde est très fort chez les amateurs, donc chacun a sa chance. Je n'ai pas forcément senti une pancarte plus que ça.
Tu disais que tu étais presque déçu de ne pas gagner autant que tu le souhaitais. Maintenant tu enchaînes...
Oui, la saison n'était pas finie quand j'ai dit ça. C'est dur d'avoir beaucoup de victoires, mais c'est ma troisième aujourd'hui et je suis content. En début de saison j'aurais été très content si on m'avait dit que j'allais avoir trois victoires en fin d'année.
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