Elie Gesbert : « J'aime l'attaque »
Crédit photo Pierre Carrey - DirectVelo
Le risque a payé pour Elie Gesbert. Samedi, le coureur de l'Equipe de France a attaqué ses compagnons d'échappée à plus de 30 km de l'arrivée dans la 3e étape de la Ronde de l'Isard, entre Trie-sur-Baïse (Hautes-Pyrénées) et Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne), à travers un parcours très vallonné. Le licencié du VC Pays de Loudéac raconte à DirectVelo comment il a construit son succès.
DirectVelo : La bonne échappée s'est formée presque dès le kilomètre zéro ?
Elie Gesbert : Oui, j'ai de suite vu que c'était ma chance. Le départ était donné dans une bosse, j'ai vu que tout le monde était un peu « époumoné ». Devant, nous avons tous bien roulé, d'autant plus que certains coureurs comme Marlon Gaillard (Vendée U) ou Lucas Papillon (CR4C Roanne) avaient intérêt à ce qu'on prenne de l'avance, pour faire un rapproché au classement général. Qui plus est, nous étions deux représentants de l'Equipe de France, avec Camille Guérin. Et dans le peloton, personne n'a collaboré avec la Lotto-Soudal U23, l'équipe du maillot jaune.
Pourquoi attaques-tu à deux tours de l'arrivée sur le circuit final, à plus de 30 km du but ? Selon le sélectionneur, Pierre-Yves Chatelon, tu devais attendre le dernier tour.
Ah bon ? Je ne m'en rappelle pas ! Je cours au feeling. Les courses d'usure me plaisent. Ce moment où on commence à être tous cramés, c'est là qu'il faut en profiter. J'ai essayé de surprendre les gars dans l'échappée. Je me suis dit qu'en faisant ça, j'avais de bonnes chances d'aller au bout.
« UNE BELLE LIGNE A MON PALMARES »
Est-ce que tu voudrais te spécialiser dans ce genre de tactique ?
Pas forcément. J'ai fait 80 km en tête sur le Tour de l'Avenir 2015 et 30 km sur l'Essor Basque en février passé. Tout dépend de la course, je saisis les opportunités. Mais, c'est vrai, je vous accorde que j'aime l'attaque. On me le reproche parfois. Or ce n'est pas moi qui attaque trop, ce sont les autres qui n'attaquent pas assez !
Tu étais venu sur la Ronde de l'Isard pour accrocher une victoire d'étape ?
J'ai coupé après le Grand Prix de Nogent-sur-Oise (le 8 mai) et j'ai repris lundi à Moncontour. Je savais qu'il serait difficile de faire de bonnes choses au classement général, même si j'étais dans le coup en montagne sur les deux premières étapes. Alors, je visais une victoire. C'est toujours bien quand ça paye... Je montre que je suis en forme, j'ajoute une belle ligne à mon palmarès... Et je prends 50 points supplémentaires au Challenge BBB-DirectVelo ! [rires]
DirectVelo : La bonne échappée s'est formée presque dès le kilomètre zéro ?
Elie Gesbert : Oui, j'ai de suite vu que c'était ma chance. Le départ était donné dans une bosse, j'ai vu que tout le monde était un peu « époumoné ». Devant, nous avons tous bien roulé, d'autant plus que certains coureurs comme Marlon Gaillard (Vendée U) ou Lucas Papillon (CR4C Roanne) avaient intérêt à ce qu'on prenne de l'avance, pour faire un rapproché au classement général. Qui plus est, nous étions deux représentants de l'Equipe de France, avec Camille Guérin. Et dans le peloton, personne n'a collaboré avec la Lotto-Soudal U23, l'équipe du maillot jaune.
Pourquoi attaques-tu à deux tours de l'arrivée sur le circuit final, à plus de 30 km du but ? Selon le sélectionneur, Pierre-Yves Chatelon, tu devais attendre le dernier tour.
Ah bon ? Je ne m'en rappelle pas ! Je cours au feeling. Les courses d'usure me plaisent. Ce moment où on commence à être tous cramés, c'est là qu'il faut en profiter. J'ai essayé de surprendre les gars dans l'échappée. Je me suis dit qu'en faisant ça, j'avais de bonnes chances d'aller au bout.
« UNE BELLE LIGNE A MON PALMARES »
Est-ce que tu voudrais te spécialiser dans ce genre de tactique ?
Pas forcément. J'ai fait 80 km en tête sur le Tour de l'Avenir 2015 et 30 km sur l'Essor Basque en février passé. Tout dépend de la course, je saisis les opportunités. Mais, c'est vrai, je vous accorde que j'aime l'attaque. On me le reproche parfois. Or ce n'est pas moi qui attaque trop, ce sont les autres qui n'attaquent pas assez !
Tu étais venu sur la Ronde de l'Isard pour accrocher une victoire d'étape ?
J'ai coupé après le Grand Prix de Nogent-sur-Oise (le 8 mai) et j'ai repris lundi à Moncontour. Je savais qu'il serait difficile de faire de bonnes choses au classement général, même si j'étais dans le coup en montagne sur les deux premières étapes. Alors, je visais une victoire. C'est toujours bien quand ça paye... Je montre que je suis en forme, j'ajoute une belle ligne à mon palmarès... Et je prends 50 points supplémentaires au Challenge BBB-DirectVelo ! [rires]
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